L’escadron d’hélicoptère « Parisis » a célébré son soixantième anniversaire

Présidée par le général de brigade aérienne Cédric Colardelle, commandant la Brigade aérienne d'assaut et de projection (BAAP) dont fait partie l'escadron, la cérémonie commémorative des 60 ans de l'escadron d'hélicoptère (EH) 3.67 « Parisis » a réuni de nombreux invités sur la base aérienne 107 de Villacoublay, le 17 octobre dernier.

Officiellement créé le 1^er octobre 1964 sur la base aérienne 107, l'escadron assure une grande diversité de missions, depuis la posture permanente de sûreté air (PPS-A), jusqu'à la recherche et sauvetage (SAR - Search and Rescue), en passant par l'appui aérien. L'EH « Parisis » s'est illustré récemment en s'engageant de manière exceptionnelle et remarquable dans la protection de la Coupe du monde de rugby, des 80 ans du Débarquement en Normandie et des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris.

Au cours des 60 dernières années, les ailes du Pégase se sont également déployées en Afrique de l'Ouest, en République de Côte d'Ivoire, au Gabon, en Terre Adélie, au Cambodge, en République centrafricaine dans le cadre de l'opération Sangaris et en Nouvelle-Calédonie.

Héritier d'unités prestigieuse

Le général Colardelle a rappelé l'illustre passé du « Parisis », « héritier d'unités prestigieuses telles que la SPA 99, dont l'emblème, le Pégase, a traversé les décennies » et a conclu en invitant les Aviateurs de l'unité à conserver un esprit pionnier et agile, leur témoignant de sa confiance pour maintenir le cap dans les années à venir.

Le colonel Pierre Cornetto, commandant la base aérienne 107, a salué notamment dans son discours « l'assurance du cheval ailé et son esprit jeune » et « l'entrée dans le bel âge du coursier céleste du "Parisis" ».

Entre souvenirs et modernité

Cette journée placée sous le sceau du souvenir a rassemblé un grand nombre d'anciens autour des Aviateurs de l'EH « Parisis ». Si les plus jeunes ont prêté une oreille attentive aux anecdotes des pionniers de l'unité, les aînés se sont réjouis de la dynamique entretenue au cours de ces dernières années.

L'avenir de l'escadron est déjà bien jalonné. La modernisation des capacités opérationnelles sur Fennec, initiée à l'occasion des rendez-vous de l'année passée, est à conforter et à affirmer. Il s'agit également de préparer l'arrivée du H160M Guépard, à l'horizon 2032, qui viendra transformer les infrastructures de l'escadron, mais également ses capacités opérationnelles. La génération montante s'y prépare dès à présent en augmentant les exigences de sa préparation opérationnelle.

Ainsi, l'escadron participe à différents exercices interarmées et interalliés, tels que « Volfa » et « Cernia », et entretient les partenariats initiés, en particulier avec la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et le 18^th Squadron de la Royal Air Force (RAF). Tout cela pour à la fois « Combattre et Sauver ».

Vous voulez en savoir plus ? Lisez le dossier consacré au « Parisis » dans le numéro de novembre d'Air actualités. Abonnement

Pourquoi le Pégase et le « Parisis » ?

Le Pégase provient de l'escadrille N99 créée en 1918, dont les traditions sont reprises par l'EH 3.67 « Parisis ». Issu de la tribu celtique qui peuplait les berges de la Seine, le Parisis a donné son nom à la région de Paris, sur laquelle l'escadron veille nuit et jour depuis plus de 30 ans.