Government of Romania

06/29/2022 | Press release | Distributed by Public on 06/30/2022 05:24

Point de presse à l'issue de la réunion gouvernementale du 29 juin

Point de presse donné par le ministre des Finances, Adrian Câciu, le ministre des Investissements et des Projets Européens, Marcel Boloș, la ministre de la Famille, de la Jeunesse et de l'Égalité des chances, Gabriela Firea, la conseillère d'État à la Chancellerie du Premier ministre, Mădălina Turza, et le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru

Dan Carbunaru : Bonjour ! Je vous ai bien trouvé lors de la conférence de presse du Gouvernement de la Roumanie. Aujourd'hui seront présentés des sujets de quatre domaines extrêmement importants. Le premier de ces domaines concerne le soutien que le Gouvernement roumain offre aux jeunes, aux enfants, aux familles de notre pays et, dans ce sens, j'invite ici Mme la ministre de la Jeunesse et de la Famille, Mme la ministre Gabriela Firea, car aujourd'hui le Gouvernement a approuvé un ensemble de des mesures qui soutiennent les jeunes et les familles en Roumanie. Mme la ministre, s'il vous plaît.

Gabriela Firea : Merci beaucoup M. le secrétaire d'État, M. le porte-parole. En effet, lors de la réunion du gouvernement, plusieurs décisions ont été adoptées dont je crois, et pas seulement moi, qu'elles amélioreront au moins partiellement la vie des Roumains et je voudrais faire référence ici à un projet qui a souvent été demandé par les jeunes à être mis en œuvre en Roumanie également, mais, malheureusement, cette décision a été repoussée depuis des années, à savoir : la possibilité pour les jeunes étudiants ou diplômés de bénéficier, eux aussi, comme dans n'importe quel pays européen ou aux États-Unis, de la possibilité d`emprunter avec garantie de l'État, car dans ce cas c`est, en fait, la plus grande difficulté, la plupart d'entre eux n`ayant des biens ou n`ayant pas de revenus élevés ne peuvent garantir devant un agent bancaire qu'ils peuvent rembourser un emprunt qu'ils contracteraient peut-être sur le marché bancaire privé. En collaboration avec le Ministère des Finances et le Fonds roumain de garantie et de contre-garantie, nous avons conçu ce projet précisément pour soutenir ceux qui, parce que ce n'est pas une obligation, bien sûr, étant un emprunt, une possibilité pour les étudiants, y compris les masters et aux doctorants, ainsi que pour les jeunes qui ne sont plus étudiants, de contracter ces prêts avec la garantie de l'État. Dans le cas des étudiants, c'est environ 10.000 euros, en lei, bien sûr, au taux dechange du jour, avec une garantie de l'État de 80%, et dans le cas des jeunes en famille ou en couple, c'est environ 15.000 euros, également en lei au taux du jour. Quelles dépenses seront éligibles ? Quelles dépenses peuvent être couvertes à partir de ces montants avec la garantie de l'État ? Des paiements peuvent être faits aux étudiants pour la publication d'articles scientifiques, y compris des articles après l'obtention du diplôme, des études de maîtrise ou de doctorat, le paiement d'avance du loyer, et là aussi, il y a eu une demande pour pouvoir payer en avance le loyer, soit foyer d`étudiants, ou un loyer dans le système privé, dans n'importe quelle ville du pays. D'autres besoins personnels également peuvent être satisfaits par les étudiants, les masters et les doctorants. Et dans le cas des 15.000 euros, en lei, bien sûr, au taux du jour, pour les familles, le programme "Family Start", ici on peut payer les frais de crèche, de jardin d'enfants, après l'école s'ils ont des enfants, pour l'achat éventuel d`une voiture avec plus de places, s'il s'agit d'une famille nombreuse, avec 7-8 places ou pour une avance, c'est vrai, pas tout à fait suffisant, pour contracter une maison ou d'autres besoins personnels. J'ai dit au début que la nouveauté consiste dans le fait que jusqu'à présent nous n'avions pas en Roumanie, malheureusement, des prêts dédiés aux jeunes, étudiants ou non qui ont la garantie de l'État, car à ce moment si un jeune va au système bancaire, il doit apporter une preuve de revenu, donc, de revenu élevé - pratiquement, pour prouver qu'il peut payer ce taux mensuel et aussi souvent on exige un gage sur une propriété qui lui appartient ou de ses parents. En découvrant tous ces informations, car elles sont publiques, étant donc également l'Année européenne de la jeunesse, nous avons pensé que dans le paquet "Soutien à la Roumanie", le Gouvernement devrait venir avec ce projet initié par le Ministère de la Famille, de la Jeunesse et de l'Egalité des chances en collaboration avec le Ministère des Finances.

Tout ce qui veut dire détails techniques sera inscrit dans un arrêté ministériel, qui paraîtra très prochainement et nous vous le présenterons, nous le rendrons public, car nous voudrions que dès le début de la session, en fait avant même la rentrée d'automne, s'il s'agit aussi de payer le loyer, ces emprunts puissent déjà être contractés. N`étant plus que quelques mois de cette année, nous nous attendons à un nombre de candidats pas suffisamment grand, mais toujours en mesure de nous donner des informations pertinentes, afin que nous puissions établir un montant plus concret et plus proche de la réalité, que nous introduisions dans le budget du Ministère pour l'année prochaine - et je suis convaincue qu'avec le soutien du Premier ministre et du ministre des Finances, ainsi que de la coalition, nous pourrons obtenir ce montant - afin que l`on puisse garantir autant de prêts de ce type aux jeunes - qui, je le répète, sont avec la garantie de l'État, par l'intermédiaire du Fonds roumain de garantie et de contre-garantie, et je suis heureuse qu'il existe déjà des banques commerciales privées qui ont manifesté leur intérêt pour le dialogue que j'ai eu au cours de cette période, de prêts subventionnés pour les étudiants, dans le cadre du programme annoncé un peu plus tôt, et pour les familles, "Family Start": Banca Comercială Română, également CEC, Banca Transilvania ne sont que quelques-unes des banques qui sont déjà dans ce programme et seront parmi ceux qui accorderont des prêts. S'il y a des questions. Sinon, nous reviendrons avec l'arrêté ministériel, que je souhaite mettre à votre disposition, car toutes les questions techniques y seront reprises, et par l'intermédiaire de nos Directions départementales de la Jeunesse et de la Famille nous recevrons déjà les dossiers cet été.

Journaliste : Bonjour, Mme la ministre ! Une précision concernant le programme "Family Start", car il a été initialement évoqué que cet argent pourrait être utilisé non seulement pour les mariages, mais aussi pour les baptêmes par exemple. Les Roumains peuvent-ils également utiliser cet argent pour des événements aussi importants ?

Gabriela Firea: Les 15.000 euros en lei, au taux de la journée, accordés dans le cadre du programme "Family Start" peuvent être utilisés pour répondre aux besoins des familles avec enfants, dans le sens : crèche, jardin d'enfants, après l'école, ou pour acheter une voiture avec plusieurs lieux, mais aussi pour des événements personnels, parmi lesquels ceux que vous mentionnez : mariage religieux, mariage civil ou baptême d'un enfant. Ils ne sont pas exclus des critères d'éligibilité, au contraire.

Journaliste : Merci !

Gabriela Firea : Merci moi aussi ! Et je m'engage à vous envoyer la l`ordre avec tous les détails techniques dans les plus brefs délais, car, je le répète, nous aimerions que les candidats aient déjà toutes les informations, afin qu'avant la session d'automne, le 1er octobre, ceux qui veulent puissent postuler. Merci beaucoup!

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Mme la ministre ! Il s'agit d'une partie importante du paquet "Soutien à la Roumanie", qui continue d'être adopté et mis en œuvre afin de protéger de manière égale les citoyens roumains et notre économie des effets des crises que nous traversons. Nous reviendrons immédiatement avec de nouveaux détails à cet égard, avec l'aide du ministre des Finances. Mais je voudrais appeler avec nous le ministre des Investissements et des Projets européens, M. Marcel Boloș, une présence constante, car les priorités du Gouvernement sont constamment liées à l'absorption de l'argent européen. M. le ministre, s'il vous plaît !

Marcel Boloș : Merci. En effet pour la politique de cohésion aujourd'hui c`est un jour historique, je veux dire la future période de programmation, respectivement, la période de programmation 2021-2027. Un certain nombre de 5 actes normatifs ont été adoptés, afin de compléter toute la documentation et les documents nécessaires, afin que l'Accord de partenariat sous une forme actualisée, 16 programmes opérationnels, dont 13 ont été envoyés jusqu'à présent à la commission et le reste doit être envoyé demain, de sorte que la Roumanie envoie officiellement pour la politique de cohésion, respectivement, pour la période de programmation 2021-2027, tous les documents nécessaires pour cet énorme budget que nous avons, de 44 milliards d'euros, dont 31 milliards d'euros représentent le volet subvention et le cofinancement est de 13 milliards d'EUR. Dans la politique de cohésion, les budgets les plus généreux sont alloués au volet transport, nous avons un budget de 9,6 milliards d'euros pour les infrastructures de transport et la poursuite du programme global de construction d'autoroutes, d'infrastructures ferroviaires et de tous les projets liés au développement à long terme de Roumanie. En outre, une composante importante de la politique de cohésion est le développement régional, respectivement les programmes opérationnels régionaux, ceux qui sont destinés aux infrastructures routières départementales, aux infrastructures de mobilité urbaine, aux infrastructures de régénération urbaine, donc, tous les projets qui concernent le niveau de vie et améliorent la qualité de vie des personnes au niveau des communautés locales. Pour la première fois dans l'histoire de la politique de cohésion, ce budget généreux nous est alloué afin que nous puissions contribuer substantiellement à ce que signifie améliorer les conditions et la qualité de vie au niveau des communautés locales. Lundi également, le dernier acte normatif a été adopté, qui était nécessaire au processus de décentralisation du développement régional, afin que les autorités de gestion au niveau régional puissent remplir toutes les fonctions dont elles ont besoin pour gérer ces fonds dans l'intérêt des communautés locales.

De plus, pour la composante santé, nous avons pour la première fois le premier programme opérationnel multifonds, qui soutient le service de santé publique. Outre les infrastructures de santé, des fonds sont alloués pour la préparation des ressources humaines et aussi pour la partie des services de prévention, dont le volet numérisation du système de santé, 3,8 milliards d'euros. Et pour le développement durable, respectivement, les infrastructures d'eau, d'assainissement et le volet énergétique de la politique de cohésion, 5,2 milliards d'euros sont également alloués. Je précise que le budget de la politique de cohésion est séparé du budget du Plan national de relance et de résilience, où la Roumanie dispose de 29,2 milliards d'euros, et ici, dans la politique de cohésion, le budget est beaucoup plus généreux, avec le cofinancement national que nous avons alloué 44 milliards d'euros. Donc, pour la politique de cohésion, c'est un jour important, un effort que j'ai fait avec des collègues du ministère de l'Investissement et des Projets européens au cours des deux derniers mois, plus de 3.200 pages contient cette documentation et j'ai mobilisé tous les collègues pour qu`à la fin de l'été nous ayons ce paquet de documents nécessaires à la Roumanie pour accéder aux 44 milliards d'euros dont elle dispose. Merci.

Dan Cărbunaru : Merci moi aussi, monsieur le ministre. S'il vous plaît, des questions. Journaliste : Bonjour, Monsieur le Ministre ! Une clarification après une déclaration que le Premier ministre Nicolae Ciucă a faite hier concernant le Plan national de relance et de résilience et a déclaré que le Gouvernement renégocierait tout ce qui peut être renégocié au profit des citoyens et de l'économie. C'était une question posée sur ce chapitre énergie du PNRR. Vous pouvez nous dire, dans ce contexte, au final, le PNRR peut ou non être renégocié, car c'est ainsi que nous comprenons que les partenaires du PSD voudraient aussi renégocier ce pourcentage de 9,4 % du PIB pour les retraites, mais aussi l'inclusion d`un chapitre sur l'agriculture, par exemple.

Marcel Boloș : La renégociation du PNRR existe dans les lignes directrices de la Commission européenne, qui ont été publiées en consultation publique et qui suivent le processus et, respectivement, toutes les étapes nécessaires à adopter au niveau européen et à entrer en vigueur. Ces orientations mentionnent très clairement les conditions de renégociation du Plan National de Relance et de Résilience, qui pourront être amenées à évoluer en fonction de la manière dont ce document important pour la Roumanie sera négocié et complété. Pour la Roumanie, il est extrêmement nécessaire que le Plan national de relance et de résilience comprenne toutes les composantes qui représentent une priorité de la crise actuelle que nous traversons. Dès lors, nous voulons toutes ces priorités dans la crise liée à l'indépendance énergétique, la crise liée à la sécurité alimentaire ou encore la compétitivité économique, car le milieu des affaires aussi est influencé par la crise que nous traversons actuellement, ce sont toutes des priorités au niveau national et nos efforts sont déployés à cet égard. Nous attendons que le règlement soit approuvé et voir où mèneront la négociation et les changements que les États membres soutiennent dans le processus de négociation.

Journaliste : Mais que fait-on du chapitre relatif aux retraites, sur lequel nous vous avons interrogé, car finalement les retraités sont touchés par toutes ces crises, que traverse non seulement la Roumanie, mais toute l'Europe.

Marcel Boloș : Comme indiqué dans l'espace public, c'est un paquet de réformes et d'investissements qui sera négocié, il faut un mandat du Gouvernement et de la coalition gouvernementale sur cette question et il a été dit à maintes reprises qu'e c`est une priorité cela et ce serait dommage pour nous alors que nous voudrions soutenir la population touchée par des mesures de croissance des revenus, ne pas pouvoir à cause de ce pourcentage et dire aux gens : nous ne pouvons pas augmenter vos revenus, car nous avons cette limite imposées sur les dépenses de retraite. Je peux vous dire qu'aucun état membre de l'Union Européenne n'a cette limite imposée par le PNRR, de ce point de vue nous sommes uniques dans l'Union Européenne, ayant ce type de réforme ou, enfin, cette contrainte mieux dit sur une dépense très importante pour la Roumanie et pour les catégories de personnes concernées.

Journaliste : Alors, comprenons qu'après qu'un consensus soit atteint dans la coalition et, nous comprenons, il y a ce consensus, le gouvernement recevra un mandat et dans la prochaine période vous irez négocier.

Marcel Boloș : Oui, lorsque nous ouvrirons la négociation informelle, même si elle a lieu formellement et est achevée après l'approbation du règlement, nous devons être très bien préparés, les négociations ne sont pas simples, elles sont très dures et je dis de l'expérience de 15 ans que nous avons dans le domaine des fonds européens que nous devons d'abord faire nos devoirs et être une équipe de négociation solide afin que nous puissions convaincre que nous avons ces besoins et qu'ils correspondent à ce dont la Roumanie a besoin depuis longtemps, un développement à terme.

Journaliste : Merci.

Journaliste : Bonjour, Monsieur le Ministre ! Je voulais vous poser des questions sur l'avance du PNRR et la première tranche qui est venue. Nous savons qu'il reste environ quatre milliards d'euros inutilisés sur les comptes de la banque centrale. Quand utiliserons-nous cet argent, après tout? Marcel Boloş: Au fur et à mesure que les projets d'infrastructure sont mis en œuvre, vous avez vu ...

Journaliste : Donnez-nous une date limite ! Car chaque fois nous recevons cette réponse...

Marcel Boloş : Je ne pense pas que le délai de paiement puisse être donné par qui que ce soit, car, comme les paiements sont effectués pour chaque projet d'infrastructure que nous soutenons, les paiements sont effectués au rythme de la mise en œuvre des projets, donc .. . Journaliste : Nous attendons-nous donc à ce que l'argent reste là longtemps ?

Marcel Boloş : Je pense que c'est un gain que nous ayons cet argent avec lequel nous pouvons soutenir les projets à grande échelle que nous allons mettre en œuvre à partir du PNRR.

Journaliste : Et je voulais vous demander comment vous commentez le fait que seuls cinq jalons et objectifs sur les 27 du PNRR pour ce trimestre, donc qui expire maintenant, le 30 juin, ont été atteints jusqu'à présent.

Marcel Boloş : Je dis d'attendre le 1er juillet pour faire ce bilan au bon moment. Journaliste : Garantissez-vous que tous ces jalons et objectifs seront atteints /.../?

Marcel Boloş : La garantie doit venir des ministères de tutelle. Mais, comme je le sais, tous nos collègues et tous les ministères de tutelle travaillent pour s'assurer que ces étapes que nous devons franchir soient franchies.

Journaliste : Quels ministères sont en retard à cet égard ?

Marcel Boloş : Je dis attendons le 1er juillet. Ensuite, c'est l'évaluation correcte et honnête pour tous les ministères de tutelle.

Journaliste : Il ne reste que deux jours. Dites-nous au moins qui ils sont...

Marcel Boloş : Vendredi !

Journaliste : ... quel est le ministère qui a le plus d'arriérés à cet égard.

Marcel Boloş : Il n'est pas juste pour mes collègues des ministères de tutelle de donner aujourd'hui...

Journaliste : Mais même pas pour les Roumains, ne pas savoir quels ministères ne font pas leur travail et n'atteignent pas leurs buts et objectifs /.../.

Marcel Boloş : Tout le monde, jusqu'à la fin du 30 juin, a la même chance pour que ces jalons soient franchis et l'analyse correcte au 1er juillet est la plus claire à faire.

Journaliste : Bonjour ! Vous venez de dire que vous pensez que c'est un gain que nous ayons cet argent - qui, en effet, n'a pas encore été mis à contribution - à la Banque nationale. Et pourtant, les États qui ont déjà investi l'argent reçu pour leurs plans de relance et de résilience ne sont-ils pas plus gagnants ? Quel gain avons-nous parce que l'argent non utilisé reste là, à la BNR ? Marcel Boloş : J'ai dit que nous en disposions actuellement et, en effet, j'ai expliqué à maintes reprises que l'argent peut être utilisé lorsque les structures organisationnelles sont opérationnelles et lorsque les projets d'infrastructure sont mis en œuvre, respectivement les appels à projets sont lancés. Désormais, leur dépense coûte que coûte et... ces versements au PNRR se font au fur et à mesure de la réalisation des projets. Et de ce point de vue, je dis qu'il faut avoir un peu plus de patience et les choses reviendront à une normalité naturelle, pour que nous puissions mener à bien les projets de la Roumanie.

Journaliste : Quand ces choses entreront-elles dans une voie normale et quand utiliserons-nous la première tranche d`argent ?

Marcel Boloş : Je pense que les premiers signes ont déjà commencé à apparaître. Les contrats d'exécution des travaux de l'autoroute A7 Ploiești - Buzău ont été signés, pour le premier tronçon de l'autoroute et les paiements doivent être effectués conformément aux contrats d'exécution des travaux conclus. Et je pense que c'est une très bonne chose pour ce que cela signifie de mettre en œuvre ces projets et de respecter les jalons. Pour l'instant, la Roumanie a l'avantage que les premiers fonds proviennent de jalons qui ont cette composante de réforme institutionnelle et beaucoup d'entre eux sont basés sur des actes normatifs que le Gouvernement doit adopter. Journaliste : En ce moment, quel retard avons-nous dans la mise en œuvre de toutes les réformes et investissements que la Roumanie a promis à travers le PNRR ? Marcel Boloş : Je sais ceci : fin 2021, nous avions 21 jalons et objectifs que nous avons atteints. Au premier trimestre, nous avons eu 24 jalons et objectifs en cours de réalisation. Je sais ceci : qu'au deuxième trimestre, nous avons 27 jalons et objectifs, pour lesquels nous avons une analyse du bilan le 1er juillet. Je peux donc dire que si nous regardons ces jalons et objectifs aujourd'hui, nous avons toutes les procédures et étapes nécessaires et vous verrez que, bientôt, la demande de paiement numéro un sera honorée par la Commission européenne.

Journaliste : Je vous ai également demandé par le biais d'une demande faite officiellement au ministère que vous dirigez, il y a deux jours, combien d'étapes et d'objectifs sur les 27 ont été atteints jusqu'à présent et vous avez certainement au moins une centralisation ou certainement vous avez au moins des données qui montrent que nous avons atteint x pour cent du total ?

Marcel Boloș : J'ai dit à plusieurs reprises que l'analyse correcte et honnête et par respect que tous les ministères de tutelle font pendant cette période, est une charge de travail énorme, attendons jusqu'au 1er juillet, pour faire l'analyse du bilan que tout le monde attend.

Journaliste : Sommes-nous au moins à mi-chemin /.../?

Marcel Boloș : Et, si vous vous serez surpris que tous les jalons soient atteints le 1er juillet ?

Journaliste : Mais vous avez certainement une estimation ou une centralisation ou une analyse préliminaire. Sommes-nous à mi-chemin, sommes-nous à mi-chemin ?

Marcel Boloș : Avant un jour de l'échéance de mise en œuvre de tous les jalons et objectifs, il m'est difficile de croire que nous ne sommes qu'à la moitié des jalons atteints, mais je le répète, je ne voudrais pas... Journaliste : Nous sommes donc à plus de moitié.

Marcel Boloș : Je ne voudrais faire aucun commentaire avant le 1er juillet. Je sais que c'est difficile et qu'il y a ce grand désir de découvrir la vérité, mais, je le répète encore une fois, le plus correct pour tous les collègues, étant donné que c'est un grand effort et une charge de travail, le 1er juillet est le plus rationnel pour faire l'analyse. Journaliste : Toujours dans un esprit d'équité, je voudrais vous demander s'il est juste de penser que nous avons atteint plus de la moitié des jalons et des objectifs ?

Marcel Boloș : Je ne commente pas cela et je vous dis exactement la même chose, le 1er juillet est la date de référence.

Journaliste : Alors une dernière question : attendez-vous que quelque chose se passe du jour au lendemain /.../?

Marcel Boloș : Nous avons une autre réunion gouvernementale demain, lors de la réunion gouvernementale respective, les derniers actes normatifs qui sont adoptés dans ce but de remplir les jalons et les objectifs. Donc, il se passe encore des choses et il n'est pas juste pour les ministères de tutelle de faire une analyse qui pourrait avoir un impact négatif et injuste sur le travail qu'ils font.

Journaliste : Alors, une dernière question : si demain il y a une réunion de gouvernement avec les actes normatifs que vous évoquez, quels sont donc les actes à l'ordre du jour de demain concernant le PNRR ?

Dan Cărbunaru : Si vous me permettez d'intervenir ici, monsieur le ministre, parce que l'ordre du jour du gouvernement sera annoncé, comme vous le savez, avant la réunion. Nous fournirons ces informations dès que tout cet ordre du jour sera confirmé. Ainsi, vous recevrez au cours de cette journée... vous recevrez des informations sur la réunion du gouvernement de demain et le contenu de l'ordre du jour, comme nous le faisons à chaque fois. Ce que je voudrais ajouter à ce qu'a dit M. le ministre, c'est qu'effectivement, tous les ministères sont mobilisés pour atteindre toutes les tenues et les jalons assumés. Nous avons déjà le précédent des deux trimestres où nous avons eu des discussions relativement similaires, je ne voudrais pas anticiper que cela se termine de la même manière pour le deuxième trimestre, mais rappelez-vous qu'effectivement, dans le contexte de cet effort soutenu du gouvernement, et à la fin du quatrième trimestre de l'année dernière et à la fin du premier trimestre de cette année, le gouvernement roumain a fermé à temps ... résolvant ses engagements vis-à-vis de la Commission européenne, bien sûr, ils ont ensuite continué, en sous la forme d'un dialogue partenarial, pour s'assurer que la formule atteinte de ces objectifs et jalons est conforme aux procédures européennes. S'il vous plaît!

Journaliste : Bonjour, Monsieur le Ministre et Monsieur Cărbunaru. Je souhaiterai une précision, nous avons eu deux ou trois projets retardés tant au quatrième trimestre 2021, qu`au premier trimestre 2022 ; l'un d'eux est le cloud gouvernemental adopté il y a deux jours et un commentaire /.../

Marcel Boloș : C'est un jalon pour le deuxième trimestre.

Journaliste: Nous devions avoir un projet .... vous savez, nous avons eu deux inachevés ... dans la mise en œuvre étaient ceux-ci ... Marcel Boloș : C'était le rapport d'analyse des options, qui a été finalisé le 30 mars 2022 puis validé avec la Commission européenne plus tard. Le processus de validation n'est nouveau pour personne, car au moment où nous avons une date de rapport, nous clôturons les activités menées par le Gouvernement et les ministères de tutelle, car alors le processus et la procédure de validation peuvent durer jusqu'au paiement lié à la demande de paiement. Donc, je ne pense pas que ce soit nécessaire, pour la Commission européenne elle-même, lorsqu'elle honorera la demande de paiement numéro 2 en octobre, jusqu'à cette date, la procédure et le processus de validation pour les jalons du deuxième trimestre pourront avoir lieu. Le respect de ce délai, qui est lié au 30 juin, est, si vous voulez, après tout, un exercice de responsabilité et de sérieux du gouvernement roumain pour respecter ses engagements pour que le Plan national de relance et de résilience soit achevé. En ce qui concerne la Commission européenne, nous avons l'obligation de valider avec la Commission tous ces jalons et objectifs jusqu'à la date des paiements, respectivement jusqu'à ce que le transfert lié à la demande de paiement numéro 2 soit effectué. L'exercice de sérieux et de responsabilité du Gouvernement roumain et les efforts déployés par les collègues et les ministères de tutelle nous ont conduits à ces engagements, qui jusqu'à présent ont été pleinement respectés.

Journaliste : Bien. Je ne vous contredis pas. Cependant, vous savez que nous avions autres échéances. Dans la mise en œuvre, cela ne signifie pas nécessairement l'accomplissement, car nous sommes encore en trai de mettre en oeuvre certains projets. Mais au-delà de ça, comment expliquez-vous qu'on atteigne toujours les cent derniers mètres avec ces séances marathon ? Parce que je prévois une réunion marathon du gouvernement demain, non ?, au cours de laquelle nous adopterons de nombreux objectifs et jalons, comme cela s'est produit en décembre, comme cela s'est produit en mars. Et cette fois cela pèse un peu plus lourd, car on parle aussi de l'évaluation des ministres, qui tiendrait aussi compte de cette réalisation des jalons. Et je vous demanderais, si la Commission dit que nous avons droit à un certain délai, le Premier ministre, je suppose, vous a demandé un rapport sur la manière dont ces projets seront réalisés, que dites-vous au Premier ministre demain, ok, pas aujourd'hui, demain ?

Marcel Boloş : La situation limite, le 30.06, ferme à 12h00 du soir. Mais je veux vous assurer que le Premier ministre recevra le rapport tel qu'il est, avec la réalité que nous avons, et j'espère que vous aurez une belle surprise de la part du Gouvernement roumain.

Journaliste : Cela aurait été normal, pas forcément une surprise. Voilà, en gros, c'est ce que chaque ministre devait faire.

Marcel Boloş : En tant que personne impliquée dans le processus de mise en œuvre du PNRR, connaissant les difficultés qui sont chaque jalon et à chaque cible, je peux dire qu'il est honorable pour chaque ministère de tutelle de réaliser ces jalons, ce qui ne sont pas simples du tout, ils ont des procédures nécessaires et en ce sens tous les collègues sont mobilisés et l'effort des ministères de tutelle conduit au respect de ces délais assumés.

Journaliste : D'après ce que vous savez jusqu'à présent, je ne vous demande aucun nom de ministre, aucun ministère, y aura-t-il des projets qui ne seront pas prêts demain à 12h00 du soir ?

Marcel Boloş: Nous attendons le jour du 1er juillet ...

Journaliste : Que pensez-vous qu'il est impossible de réaliser maintenant, pour vous demander le contraire ? Vous savez qu`ils sont toujours... ils ne peuvent pas passer par toutes les étapes de ce projet, allons-nous avoir ce genre de chose ?

Marcel Boloş : Donc, j'ai dit et je maintiens la même chose, il n'est pas juste que les ministères de tutelle donnent de telles informations, étant donné que nous avons une charge de travail énorme et je pense que nous devons avoir un peu de respect pour eux, ce qui n`est ni simple ni un volume de travail à traiter avec moins de sérieux. Journaliste : Merci.

Marcel Boloş : Merci moi aussi.

Dan Cărbunaru : Merci, monsieur le ministre. A cet effort s'ajoute celui de clôturer la série de programmes opérationnels sur la base desquels la Roumanie pourra bénéficier des fonds européens 2021-2027, un effort simultané, qu'ont également fait le ministère que vous dirigez et les autres ministères de tutelle et continuent de faire. Merci, encore une fois, monsieur le ministre.

Marcel Boloş : Merci moiaussi.

Dan Cărbunaru : Et nous espérons qu'après la fin de la période visée, vous serez en mesure de fournir de nouveaux détails sur l'étape de réalisation de ces objectifs et jalons, en répondant à d'autres questions aux collègues de la presse. Monsieur le ministre des Finances, merci également de votre présence et de votre patience.

Adrian Câciu : Merci aussi.

Dan Cărbunaru : Aujourd'hui le paquet "Soutien à la Roumanie" a acquis, dans sa nouvelle formule, un nouvel élément concret, il s'agit de reporter le paiement des acomptes aux banques. Je vous demanderais de fournir les détails.

Adrian Câciu : Oui, même deux éléments. Tout d'abord, je commencerais par le nouveau programme PME Invest Plus. Pratiquement, tous les programmes de soutien actuels de l'économie roumaine, qui s'élevaient à 17 milliards de lei, comme nous le savons tous, le régime d'aides d'État sur COVID-19 et l'encadrement temporaire sur COVID-19 expirent le 30 juin, à la suite de quoi nous sommes partis avec un nouveau régime, sur le nouveau cadre temporaire de soutien, le cadre temporaire de soutien pour l'Ukraine, et tous les programmes que nous avons déjà lancés passent à ce nouveau cadre. De plus, lors de la rectification, les plafonds seront complétés. Deuxièmement, oui, un acte normatif tant attendu sur un moratoire sur la possibilité de reporter les tarifs, un outil pour les personnes en difficulté, tant les personnes physiques que morales, celles qui enregistrent des augmentations de dépenses de 25 %, un moratoire qui a également été approuvé par la Banque nationale de Roumanie, mais aussi par l'Association roumaine des banques. C'est un outil et pas la seule solution, je tiens à le préciser, car je l'ai également évoqué dans les autres briefings, c'est un outil à la disposition de ceux qui ont vraiment une difficulté, car, évidemment, tout report d'échéances sera-t-il, entraîne également l'obligation de payer ces acomptes ultérieurement et avec une série de frais accompagnés, respectivement, des intérêts y afférents. Les clients ont à leur disposition d'autres outils, fournis par les banques, discutés par le Gouvernement avec les banques, mais aussi ceux avec lesquels les banques ont proposés volontairement, respectivement, passer à un taux d'intérêt fixe, passer d'un indicateur à l'autre, respectivement, de ROBOR à IRCC, ou refinancement, rééchelonnement ou restructuration de crédit. Pratiquement, à travers cette mesure, le gouvernement essaie de trouver un autre outil pour soutenir les citoyens et les entreprises en difficulté et, du point de vue de l'évolution des taux d'intérêt dans la prochaine période, je peux dire que pour 2023, nous prévoyons un début de leur diminution.. Merci. S'il y a des questions. Il y en a certainement.

Dan Cărbunaru : Il y a certainement des questions.

Journaliste : Bonjour ! Monsieur le ministre, plus d'informations sont apparues dans l'espace public, certaines même des dirigeants de cette coalition gouvernementale, concernant l'amendement du Code fiscal, que vous préparez de nouvelles taxes, des droits d'accise plus élevés, à la fin, ce que nous allons changer dans le Code Fiscal. Qu`est-ce que le gouvernement, a préparé pour demain, ces ces modifications seront-elles adoptées ? Adrian Câciu : Elles ne seront pas adoptés demain. Il y a une réunion de la coalition, je ne commenterai pas le Code fiscal jusqu'à la décision politique finale, après quoi nous élaborerons l'acte normatif et nous le mettrons en transparence décisionnelle. Je ne commenterai donc rien sur ce sujet aujourd'hui. Merci beaucoup.

Journaliste : Ensuite, je vous poserai des questions sur l'ordonnance sur l'indemnisation du carburant. Nous comprenons qu'elle a été rédigée par vous, au Ministère des Finances. Nous avons également vu un brouillon, nous ne savons pas si c'est la version officielle, et il s'avère que ce mécanisme est facultatif. Comment le gouvernement nous garantit-il que les stations-service mettront en place ce mécanisme de compensation et qu'elles n'augmenteront pas les prix dans un avenir proche, peut-être même artificiellement ? Adrian Câciu : Je vais encore vous décevoir. Cette ordonnance sera à l'ordre du jour de la réunion de demain et les détails seront donnés demain. Merci.

Journaliste : Mais je reviens quand même... Adrian Câciu : Je ferai référence aux sujets avec lesquels je suis sorti à ce point de presse, peut-être, si vous voulez, sur l'exécution du budget, sur l'évolution de l'économie roumaine, avec grand plaisir. Journaliste : Je vous pose alors une question sur l'intérêt. Parce que j'ai vu que la Roumanie emprunte à un taux d'intérêt de 9,3 % et que nous avons donné 11 milliards d'intérêts uniquement sur les cinq premiers mois de l'année et j'ai aussi vu une comparaison : la Russie, par exemple, qui est en guerre contre l'Ukraine, est emprunter à un taux d'intérêt beaucoup plus bas. Si vous pouvez expliquer.

Adrian Câciu : Oui, j'ai dit, à l'heure actuelle, la Roumanie n'emprunte plus à 9,3 %, mais à 8,6 %. Il y a une volatilité en termes de volume de liquidité sur le marché financier, mais plus que cela, ce taux d'intérêt est intervenu dans le contexte d'incertitudes sur le marché européen concernant la fragmentation des taux d'intérêt dans la zone euro. En fait, vous savez que la Banque centrale européenne prépare vraiment un train de mesures, dans le contexte où certains taux d'intérêt, notamment dans les pays du Sud, avaient très fortement augmenté, je parle de l'Espagne, de l'Italie et de la Grèce. Dans ce contexte, nous avons déjà anticipé un programme de financement, nous avons eu une hausse des taux d'intérêt, mais les choses sont revenues à la normale, en ce moment nous sommes à 8,6, la Hongrie est environ à 8,4. Dans la région, si nous regardons, il est très important de mentionner ou de voir, celui qui devrait faire et analyser pour voir que les taux d'intérêt des pays qui sont à la frontière avec le conflit sont très élevés, c'est-à-dire qu'ils ont beaucoup augmenté. La Hongrie, la Pologne ont des taux d'intérêt très élevés, de plus, les banques centrales ont dû intervenir. Cependant, nous avons une zone de stabilité créée par la Banque nationale, nous sommes dans une bonne collaboration avec la Banque nationale, nous essayons cela à travers les mécanismes monétaires, mais aussi les politiques fiscales et budgétaires, nous ne venons pas avec les ainsi- appelées "mesures pro-cycliques", car ce type d'approche pour réduire l'inflation, par exemple en augmentant les taux d'intérêt de la politique monétaire ou encore en augmentant les taux d'intérêt sur les marchés financiers, est une politique pro-cyclique en temps de crise. Donc, nous essayons de garder les choses dans une zone quelque peu équilibrée. Mais la Roumanie a des taux d'intérêt élevés, donc c'est une certitude et ce n'est pas une certitude aujourd'hui, cela fait au moins 10 ans qu'elle a les taux d'intérêt les plus élevés. Les justifications ou motivations sont les mêmes et sont structurelles : une notation qui n'est pas la meilleure, des déficits jumeaux, élevés, a une inflation, et toujours l'inflation est un mécanisme qui se transmet dans l'intérêt, et a des problèmes, si vous voulez, d'exposition assez élevée du point de vue de ces dernières années sur le marché des titres publics, tant au niveau national qu'externe. Les prêts des années précédentes n'étaient liés qu'aux intérêts. Les investisseurs ne regardent pas seulement les taux d'intérêt, ils regardent aussi le capital qu'ils investissent et qui leur manque. Il y a beaucoup de capital qui a été emprunté, puis le coût du capital suivant devient beaucoup plus élevé. Nous essayons, et je pense que nous pouvons le voir, nous n'avons pas de glissement d'intérêt du point de vue de la volatilité, mais nous dépendons de problèmes structurels, qu`on ne peux pas changer du jour au lendemain. Journaliste : Même la Russie, je pense qu'elle a les mêmes problèmes, peut-être même plus gros...

Adrian Câciu : La Russie, d'après ce que j'ai compris, est incapable de payer, mais je ne voudrais pas... Vous voyez, il y a ce mécanisme de comparaison, il faut prendre plusieurs indicateurs, il ne suffit pas de rapporter l'intérêt de la Russie avec L'intérêt de la Roumanie. Mais voyons, la Russie peut-elle payer son capital ? Deuxièmement, la Russie a-t-elle reçu des entrées d'investissements directs étrangers au cours des six derniers mois, par exemple ?

Autrement dit, il y a des éléments auxquels on ne fait pas référence à tous, mais à un indicateur. À un indicateur, on peut avoir une meilleure situation, à d'autres ou à ceux sur lesquels, en fait, une économie se construit, je ne pense pas que la Russie, qui, selon toutes les prévisions, connaîtra une contraction économique cette année, puisse être une comparaison avec la Roumanie. Merci.

Journaliste : Merci moi aussi.

Journaliste : Bonjour ! Monsieur le Ministre, êtes-vous sur la liste noire du Premier Ministre ? Vous partez maintenant après l'évaluation ?

Adrian Câciu : Non.

Journaliste : Bien sûr ?

Adrian Câciu : Non, je n'ai aucune raison de l'être, mais, évidemment, le Premier ministre décide, s'il le faut, lors de l'évaluation des ministres, si un ministre a fait son travail, il n'a pas fait son travail. S'il y a des retraits du gouvernement, c'est l'attribut du Premier ministre et je le respecte.

Journaliste : Alors, pensez-vous que vous avez fait votre travail ?

Adrian Câciu : Je considère que j'ai fait mon travail, oui.

Journaliste : Bien. Les dépenses avec les intérêts, 11 milliards de lei pour les cinq premiers mois de cette année, soit une augmentation de 4 milliards de lei par rapport à l'année dernière, pour la même période. Qu'aurions-nous pu faire avec 11 milliards de lei ?

Adrian Câciu : Non, la question est typique pour vous, ce n'est pas ce qu'on aurait pu faire, c'est le fait qu'on savait qu'on dépenserait plus. Parce qu'au capital que vous déclarez, on aurait pu combien la Roumanie a emprunté par rapport au mois que vous déclarez. Ce capital entraîne des coûts et n'oublions pas que ces coûts ont doublé en intérêts l'an dernier. Nous avons donc continué à emprunter des capitaux, depuis mai 2021 jusqu'en décembre, et plus tard, car il faut financer le déficit, à des taux d'intérêt de plus en plus élevés, qui ont doublé au cours de l'année écoulée, jusqu'en novembre. Il est donc évident que les frais d'intérêt augmentent. Ce n'est pas quelque chose à quoi nous ne nous attendons pas. Donc cet argent a été programmé, cet argent va aux intérêts. Nous n'aimons pas cela, mais c'est un coût du passé.

Journaliste : Bien ! Et une question un peu plus personnelle, je dirais : combien consomme vote voiture personnelle, celle personnelle ?

Adrian Caciu : Merci !

Journaliste : Je vais demander... C'est quand même intéressant !

Adrian Caciu : Merci ! Ce n'est pas intéressant.

Journaliste : Mais avez-vous fait le plein de votre voiture ? Savez-vous quand vous l'avez fait pour la dernière fois ?

Adrian Câciu : Monsieur Vladescu...

Dan Cărbunaru : Continuons, si vous avez des questions sur l'activité du gouvernement...

Journaliste : Vous souvenez-vous ou... ?

Dan Cărbunaru : Avez-vous également des questions sur l'activité du gouvernement ? Journaliste : La voiture personnelle est liée à l'activité du Ministre des Finances... Ça peut être un exemple /.../

Dan Cărbunaru : S'il y a d'autres questions, s'il vous plaît... Merci !

Journaliste : Bonjour ! M. le ministre, le Ministère de la Defence a annoncé il y a deux ou trois semaines qu'il voulait augmenter les salaires des militaires à partir du 1er juillet. Je voudrais vous demander si vous avez vu ce projet d`Ordonnance d`urgence, si vous l'avez approuvé et quel effort budgétaire cela impliquerait.

Adrian Câciu : Je n'ai pas vu ce projet. Journaliste : Est-il possible d'augmenter les salaires... ?

Adrian Câciu : Je n'ai pas vu ce projet, je ne peux pas commenter. Merci!

Journaliste : Mais est-il possible d'augmenter les salaires ?

Adrian Câciu : Il a été établi - si je ne me trompe pas -, une majoration d'un quart a été annoncée pour tous ceux qui ne l'ont pas reçue le 1er janvier. Autre chose... Journaliste : Merci !

Journaliste : Bonjour ! Le 16 juin, la décision a été prise de suspendre les embauches à partir du 1er juillet dans le secteur public, et tout à l'heure, dans les cent derniers mètres, ces derniers jours, des institutions, des ministères ont publié des annonces selon lesquelles q`on embauche des personnes, notamment dans le domaine de la gestion des fonds européens - je parle ici du PNRR. Quelle est votre opinion, en tant que ministre des Finances, sur cette décision? Elle semble être prise sur les cent derniers mètres, étant donné que, comme nous l'avons vu, nous avons des retards dans l'application du PNRR. Le budget pourra-t-il faire face à ces nouveaux employés ? Parce qu'on parle de salaires qui seront payés en plus, et on sait très bien que ceux qui travaillent avec des fonds européens reçoivent même une augmentation de salaire.

Adrian Câciu : Les ordonnateurs devront proposer des solutions pour la prise en compte dans les plafonds budgétaires que nous avons accordés. Nous avons rectification dans un mois.

Journaliste : La plupart comptent, y compris au ministère de la Culture - d'après la discussion que j'ai eue hier avec le ministre de la Culture -, précisément sur de l'argent supplémentaire pour la rectification budgétaire. Mais on parle de dizaines, de centaines d'emplois nouvellement créés, comme je l'ai dit, avec des salaires différents des salaires habituels, disons, parce qu'il y a des gens qui travaillent avec des fonds européens. Alors, ont-ils eu une discussion avec vous au préalable ?

Adrian Câciu : Venons-en au rectificatif budgétaire et allons au bout des solutions sur lesquelles le groupe de travail sur la salarisation - si vous le savez, un tel groupe de travail s'est formé - qu`il propose pour accorder des primes, si c'est le cas, sur des critères de performance, sur le travail accompli, pas sur les travaux futurs. C'est une démarche... j'espère, une solution à proposer par ceux du groupe de travail, interpartis, et arrivons à la rectification. Journaliste : Alors, pensez-vous à un système pour récompenser ceux qui ont des résultats, pas...

Adrian Câciu : Je ne parlerais pas des récompenses. C'est un système moderne et européen. C'est une augmentation qu`on obtient en fonction de ce qu`on a accompli, pas une augmentation légale, comme un salaire; ce n'est pas un salaire. La prime ne doit pas nécessairement être un salaire. C'est mon opinion.

Journaliste : Donc, ces 25 % supplémentaires du salaire de base accordés selon la législation pourraient ne pas être appliqués, ou parlons-nous d'autre chose ?

Adrian Câciu : Nous verrons quelles sont les solutions proposées par les personnes du groupe de travail. Pour l'instant, la législation prévoit l'octroi de cette majoration dans une enveloppe globale de 30% de majoration au niveau des ordonnateurs. Encore une fois : si les ordonnateurs sont respectent ce qu'ils supposaient en début d'année comme budget, je ne pense pas qu'il n`y ait pas de problèmes. Là où il y a des dépassements on en parlera ! C'est très important pour la Roumanie, le plus important est d'avoir une absorption des fonds européens. Il est très important d'avoir un bon encaissement de la part du Ministère des Finances. Je pense que cela doit être fait là-bas; liés à l'objectif et liés à l'atteinte. Nous discutons de rectification.

Journaliste : Seulement, du moins comme j'ai regardé dans les annonces, par exemple, du Ministère de la Culture, il y a des personnes employées pour 30 mois...

Adrian Câciu : Vous avez quelque chose avec le Ministère de la Culture, je remarque. Journaliste : C'est le ministère que nous avons regardé, car nous parlons d'annonces publiées il y a une semaine.

Adrian Câciu : Je sais qu`au Ministère de la Culture ils avaient des salaires inférieurs. Voyons un peu comment les choses se préparent pour rectification, nous clôturons maintenant l'exécution du budget, dans deux jours. Nous savons déjà où nous en sommes en juin. Ce sera une rectification positive. C'est une nouvelle de dernière heure : nous aurons une rectification positive. Je ne peux pas vous donner les chiffres pour l'instant.

Journaliste : Merci.

Journaliste : La coalition discute d'une mesure qui affecte ceux qui achètent ou vendent des maisons, ils devraient payer des taxes et des droits plus élevés l'année prochaine. Travaillons-nous sur un tel scénario et de combien les impôts vont-ils augmenter ?

Adrian Câciu : Nous aurons l'ordonnance après la décision de la coalition en transparence décisionnelle et, après cela, nous communiquerons sur ces décisions fiscales.

Journaliste : Bonjour, Monsieur le Ministre ! Je profite du fait que je suis le dernier, j'ai plus de questions, plus de précisions sur plusieurs sujets, si vous avez de la patience. Adrian Câciu : Le Ministère des Finances a atteint ses objectifs pour le deuxième trimestre.

Journaliste : Oui, vous avez donc échappé à l'analyse de M. Boloș. Vous dites que cette ordonnance ne sera pas adoptée, appelons ça un train, car elle devrait comporter beaucoup de mesures fiscales, demain. Demain dans la transparence décisionnelle.

Adrian Câciu : Il faut que ce soit transparent, c'est vrai. Finalement...

Journaliste : Eh bien, est-ce qu'on respecte le délai de transparence ou... ?

Adrian Câciu : Ce sera transparent pour la semaine prochaine, nous espérons qu'elle sera approuvée la semaine prochaine. Journaliste : Donc, onva l'approuver la semaine prochaine. Pourquoi est-ce que je vous demande ? Car, aujourd'hui, le président Klaus Iohannis, dans un communiqué, a en quelque sorte découragé le gouvernement de prendre ces mesures fiscales. Il a dit qu'il était assez tard, qu'eles devraient être prises avant le 1er juillet, et peut-être que ce ne serait pas le cas. C'est ce qu'il a dit, il n'a pas forcément dit avec les mots que je dis. C'est pourquoi je vous demande si cette option reste à appliquer dès le début de l'année prochaine.

Adrian Câciu : Je veux que l`on comprenne un contexte et cela dépend probablement de la façon dont il a été demandé et je suis convaincu de la situation dans laquelle la coalition n'a pas pris de décision dans un délai très correct par rapport à l'échéance du 1er juillet, de sorte qu`il y soit six mois. Mais il faut comprendre une chose : nous avons une réforme à faire dans le PNRR. La seule référence que je fasse aujourd'hui au régime fiscal. À chaque crise, ce pays s'est mis à l'écart et a dit : on reporte de faire cela parce que c'est une crise. Il a été dans des crises comme celle-ci ou pour des raisons de report pendant 30 ans. Les réformes sur le PNRR ne sont pas reportées. Pour que cet ajustement, cet équilibrage, que vous allez voir, entre, il faut encore un temps de transition, pour que tant le milieu des affaires que les citoyens comprennent ou voient exactement comment les nouveaux mécanismes vont fonctionner. Donc, nous devons prendre ces décisions maintenant, pour qu'elles soient valables à partir du 1er janvier. Merci!

Journaliste : J'irais un peu dans la discussion sur certaines mesures qui ne sont incluses dans le paquet qu'en tant qu'effets, je ne m'y rapporte pas nécessairement. Taxe sur le sucre plus TVA, dans la zone HoReCa. N'avez-vous pas peur, lorsque vous avez fait l'analyse - car vous avez faite l'analyse à la fin, aux Financed - que tous ces changements se répercutent beaucoup sur le prix final, que les Roumains paieront finalement ? Juste comme ça, comme idée, parce que la taxe sur le sucre implique une TVA plus élevée, la TVA est passée à ...

Adrian Câciu : Nous en reparlerons la semaine prochaine.

Journaliste : Bien. Les dépôts en lei, ces derniers temps, diminuent en proportion par rapport aux dépôts dans d'autres devises et je vous demanderais si cela peut se traduire par un manque de confiance des Roumains dans les mesures prises pendant cette période, dans la stabilité de notre pays ou comment nous les voyons?

Adrian Câciu : Non, il y a aussi des retraits. Après tout, c'est aussi la saison des vacances et un certain nombre d'investissements sont en cours en ce moment, car l'inflation signifie que les achats seront également plus chers et, ensuite, il y a un certain nombre de personnes qui retirent des dépôts en lei pour investir dans quelque chose ou partir en vacances à la fin. Ce n'est pas un transfert entre entrepôts. D'autre part, ce que nous encourageons également à travers les programmes que nous avons au Ministère des Finances, nous encourageons également les banques à augmenter les taux d'intérêt sur les dépôts, car ce n'est qu'ainsi qu'elles pourront, comme l'environnement économique, disposer des ressources nécessaires la liquidité, naturellement et sans avoir à aider d'autres institutions, naturellement pour assurer la liquidité nécessaire au fonctionnement de l'économie, mais aussi pour ce dont les gens ont besoin.

Journaliste : Et cela se produit depuis plusieurs années. Comment se fait-il que tous ces encouragements ne soient pas encore sortis...

Adrian Câciu : Comme vous pouvez le voir, nous avons 7 et, 7,8, si je ne me trompe pas, nous avons atteint les taux d'intérêt sur les dépôts de titres publics pour la population. Journaliste : Et un peu sur la procédure sur cette ordonnance à 50 bani, je vous demanderais, à titre d'analyse, ce que signifierait une augmentation exagérée du prix à la pompe pendant cette période et le gouvernement doit emettre cet arrêté de gouvernement pour déclarer un situation exceptionnelle, pour que les institutions puissent entrer dans ce que dit l'ordonnance anti-spéculation? Donc, sur le plan de la procédure, je vous le demande, car en ce moment dans l'ordonnance, il est clairement écrit que nous nous appuyons sur l'ordonnance anti-spéculation, afin qu'il n'y ait pas de grandes fluctuations de prix. Concernant la procédure, comment cela se passe-t-il et quelle serait cette augmentation du prix du carburant qui pourrait faire intervenir sur le marché et imposer des amendes, par exemple ?

Adrian Câciu : À propos du carburant, demain. Hier soir, M. Virgil Popescu a expliqué certains éléments. Par conséquent, il y a d'autres détails qui viendront demain. Seulement avec le titre d'information ou d'information, le Ministère des Finances ne traite pas des prix sur le marché. Merci. Journaliste : Bien. Laissez-moi vous demander quelque chose.

Adrian Câciu : S'il vous plaît, n'importe quoi. Journaliste : En plus des mesures fiscales qu'on verra adopter la semaine prochaine, celles qui ne sont pas approuvées en ce moment, la taxation des retraites spéciales, je sais qu'il n'y a pas d'accord ici, ça ne fera pas partie du projet, donc on peut en parler ? Adrian Câciu : Non.

Journaliste : Pas même sur la taxation des hauts salaires ? Frais de solidarité ?

Adrian Câciu : Absolument rien sur la taxe aujourd'hui. Merci.

Journaliste : Merci.

Journaliste: Une précision, monsieur le ministre, concernant ce qu'Anca a demandé, si cette ordonnance sur les modifications du Code fiscal entre en vigueur la semaine prochaine, nous dépassons le délai du 1er juillet et ensuite ces six mois ne sont pas avant l'année prochaine. Cela peut-il être fait?

Adrian Câciu : Ça peut se faire, si vous voulez, pour ceux qui sont plus jeunes, le quota unique est entré en vigueur du jour au lendemain, mais on ne va pas finir dans cette situation, on aura au moins cinq mois et trois semaines minimum. Mais pour ceux qui soutiennent le quota unique, n'oubliez pas qu'il a été annoncé le 30 décembre et qu'il est entré en vigueur le 1er janvier, c'est à peu près tout. Mais nous ne serons pas dans cette situation, il y aura suffisamment de temps pour que chacun prenne note des changements, pour faire la transition, car il y aura des transitions. Mais là-dessus, je vous l'ai dit, on en parle plus, juste la semaine prochaine, probablement avant la réunion du gouvernement, j'aurai aussi une réunion informelle avec vous, pour vous expliquer un certain nombre de choses. Il y aura aussi des débats avec le milieu des affaires, ceux qui ont déjà eu lieu, parce qu'il y a déjà eu un dialogue avec le milieu des affaires; et pendant ce temps les choses seront clarifiées. Donc, ne nous inquiétons pas trop du point de vue des délais - là, je pense que tout le monde est d'accord, je pense que combien d'exceptions il y a eu au code des impôts, nous voulons vraiment ne pas être dans la même situation où les choses se font une semaine après une autre. Mais on essaie, changer les coutumes est assez difficile dans l'administration. Merci. Journaliste : Je comprends. Merci. Journaliste : Bonjour ! Revenant à ce que vous avez adopté aujourd'hui, l'ordonnance reportant le paiement des acomptes aux banques. Pouvez-vous dire aux Roumains qui choisissent de reporter le paiement de leurs échéances, paieront-ils à la fin de cette période plus qu'ils n'auraient payé s'ils n'avaient pas choisi cette option ? Expliquez les pièges, s'il vous plaît. Adrian Câciu : Je soupçonne que les pièges ont été présentés par M. Cîţu lorsqu'il a fait le premier report, car c'est le même mécanisme. Tout report signifie qu'en fin de compte, vous paierez ce que vous avez reporté plus les intérêts accumulés pendant cette période. Ainsi, vous paierez plus quel que soit le taux d'intérêt, après quoi nous en venons à parler du taux d'intérêt, le taux d'intérêt continue d'augmenter. Cette mesure, je le répète, n'est pas une mesure applicable, c'est une mesure uniquement pour ceux qui sont vraiment dans cette situation où ils ne peuvent plus payer leurs acomptes. Journaliste : Donc, au final, ils paieront plus cher que s'ils n'avaient pas choisi cette solution, c'est ce que vous nous dites.

Adrian Câciu : Oui, cela dépend à qui vous posez la question. Vous ne l'avez pas mise à M. Cîţu. C'est un report comme un cas fortuit, c'est un citoyen ou une entreprise qui n'a vraiment pas la possibilité de payer ses acomptes, dans ce cadre il se dirige vers cette solution. Sinon, évidemment, les autres solutions sont à portée de main, respectivement : un refinancement, un changement d'intérêt, du variable au fixe, est une des solutions surtout lorsque l'intérêt est volatil, un switch, ROBOR versus IRCC, est une autre variante, un restructuration de crédit, peut-être avez-vous remboursé une partie du crédit et l'avez-vous restructuré de manière à ce que vous ayez moins et que vous obteniez un taux d'échéance inférieur, diminuant déjà le temps que vous avez payé ou la durée des versements.

Journaliste : Avez-vous calculé d'une manière ou d'une autre combien il paierait de plus ?

Adrian Câciu : Les calculs sont tous faits. Dans cette perspective, l'initiative appartiendra au débiteur. Merci.

Journaliste : Pouvez-vous me dire combien il paierait de plus ? Avez-vous fait une analyse? Si quelqu'un choisit selon ...? Adrian Câciu : Cela dépend du taux. Merci! Journaliste : D'accord. Merci!

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Monsieur le Ministre, pour votre présence, pour les réponses apportées aux questions. Et j'invite maintenant la Madame la conseillère Madalina Turza à être avec moi. Aujourd'hui, au sein du gouvernement, a été approuvée l'ordonnance d'urgence sur la mise en œuvre du Plan national de mesures sur la protection et l'inclusion des personnes déplacées d'Ukraine, qui bénéficient d'une protection temporaire dans notre pays, ainsi que pour modifier et compléter d'autres actes normatifs, ce que Mme la conseillère d'Etat vous a d'ailleurs annoncé lors du point de presse. S'il vous plaît!

Madalina Turza : Bonjour à tous ! Merci beaucoup, M. Cărbunaru ! Comme vous le savez, la réponse de la Roumanie à la crise humanitaire des réfugiés a été établie comme étant composée de deux dimensions d'intervention. D'une part, nous parlons d'interventions d'urgence, alors que nous étions en temps de crise et que des citoyens ukrainiens entraient en Roumanie, et nous avons dû réagir directement et immédiatement, et, d'autre part, nous parlons d'intervention à moyen et long terme, car aujourd'hui nous avons près de 100.000 citoyens ukrainiens qui ont choisi de rester en Roumanie. Je voudrais apporter une précision dès le début.

Le gouvernement roumain n'offre pas de privilèges spéciaux ou de droits supplémentaires aux citoyens ukrainiens sur le territoire de notre pays, mais nous essayons seulement de les intégrer en Roumanie, afin qu'ils deviennent indépendants, puissent travailler en Roumanie et, ce qui est très important, nous essayons dans cette manière d'aborder une série de risques auxquels ils pourraient être exposés s'ils n'étaient pas intégrés dans notre pays, par exemple, le risque d'être exploités, d'être victimes de la traite, de vivre dans la rue, de grossir les rangs du chômage, etc. sur. Par conséquent, le plan d'action qui a été approuvé aujourd'hui par ordonnance d'urgence est le résultat de six groupes de choses faites au niveau des ministères et il s'agit d'apporter des solutions proactives dans le domaine de la santé, de l'éducation, du travail, du logement, pour les enfants et les personnes vulnérables. Je vais vous donner quelques exemples. Nous parlons ici de cours intensifs de langue roumaine afin que les Ukrainiens qui séjournent avec nous dans le pays puissent être employés dans un régime d'urgence, de facilités pour les employeurs qui embauchent des personnes bénéficiant d'une protection temporaire de l'Ukraine dans notre pays. Aussi, l'identification de tous les enfants ukrainiens qui sont aujourd'hui éparpillés dans notre pays, environ 40.000, pour s'assurer qu'ils aillent à l'école, pour que leurs parents puissent travailler et pour s'assurer qu'ils sont à l'abri de toutes sortes de risques auxquels ils pourraient être soumis. Aussi, la formation des écoles et des enseignants afin qu'ils puissent accueillir des enfants ukrainiens dans l'enseignement pré-universitaire, ce que la Roumanie n'a pas fait auparavant. Et toute une série de mesures sur le domaine de la santé, où nous visons à inclure des mesures de santé publique. Il faut savoir que toutes ces mesures inscrites dans le Plan national sont en fait une augmentation de la capacité administrative des autorités locales, des autorités centrales, car cela apporte une amélioration des ressources humaines et des différents types d'activités et de programmes que nous réalisons de toute façon. . La valeur totale de ce Plan d'action national est d'environ 196 millions d'euros, dont une grande partie sera programmée et réglée à partir de fonds européens, tant l'année précédente que l'année suivante, et ce qui n'est pas éligible en tant que dépense sur fonds européens seront pris en charge par le budget de l'Etat. Aussi, une dernière précision, vous devez savoir que le Plan national de mesures d'intégration pour les bénéficiaires de la protection temporaire en Ukraine fait partie de la réponse du gouvernement à la crise des réfugiés, qui est complétée par la réponse apportée par les agences des Nations Unies en Roumanie, qui complètent l'effort de notre gouvernement avec une série d'actions qui abordent les domaines où le gouvernement et nous, en tant qu'État, avons un certain nombre de limites. Ce sont les principaux détails, dans peu de temps, vous pourrez certainement voir l'acte normatif publié au Journal officiel. Merci!

Dan Cărbunaru : Merci beaucoup, Madame la Conseillère d'État Mădălina Turza, et beaucoup de succès dans les efforts de coordination des activités que, au niveau national, la Roumanie, en collaboration avec les institutions internationales, la société civile, même les citoyens ordinaires, les volontaires qui ont voulu s'impliquer dans cet effort de solidarité avec plus d'un million de citoyens ukrainiens qui ont traversé notre frontière, vous avez déjà dit que plus de 100.000 ont choisi de bénéficier de la protection que la Roumanie et les Roumains leur offrent en cette période où ils sont touchés par l'agression militaire russe. Avant de vous remercier pour votre présence et d'avoir suivi le point de presse, je voudrais souligner qu'aujourd'hui le Gouvernement a approuvé l'attribution d`un prix au sportif roumain David Popovici du Club sportif Dinamo, par arrêté de gouvernement. Le Club sportif Dinamo est subordonné au Ministère des Affaires Intérieures et, pour ses performances, David Popovici recevra, à la suite de l'approbation de l'Exécutif, la somme de 500.000 lei. C`est de l'argent offert par le le Club sportif Dinamo, subordonné au Ministère de l'Intérieur, et qui s'ajoute au montant d'un million de lei, le prix extraordinaire offert par arrêté du gouvernement roumain, par l'intermédiaire du Ministère des Sports

Enfin, je voudrais souligner que le Gouvernement a approuvé aujourd'hui l`arreté par lequel les aspects techniques, ainsi que les aspects financiers, légaux, organisationnels seront placés afin que la construction du pont Ungheni-Ungheni, partie des travaux sur l'autoroute Târgu Mureș-Iași Ungheni, qui fait partie du plan directeur général des transports de la Roumanie, éligible au financement des fonds européens, devienne une réalité. Merci! Pour d'autres détails liés aux décisions prises aujourd'hui par le Gouvernement roumain, les collègues du Département de la communication et des relations avec la presse seront prêts à vous les offrir. Une bonne journée à tous !