UNHCR - Office of the United Nations High Commissioner for Refugees

06/25/2024 | Press release | Distributed by Public on 06/25/2024 11:02

En Afghanistan, les communautés peinent à se relever de terribles inondations

Les récentes inondations viennent aggraver les vulnérabilités des personnes affectées qui ne disposent que de moyens très limités pour faire face à la situation. « De nombreuses personnes sont traumatisées et d'autres sont confrontées à des incertitudes financières », indique Parigul Habibi, agent de soutien psychosocial au sein de WASSA (Women's Activities and Social Services Association), partenaire du HCR qui propose des sessions de conseil psychosocial. L'organisation mobilise des équipes de réponse mobile fournissant des services de protection. Ces volontaires de proximité formés par le HCR parlent aux personnes affectées par les inondations et s'assurent que leurs besoins et leurs préoccupations sont connus et transmis aux organisations humanitaires.

Les enfants sont particulièrement affectés. Les parents rapportent que leurs enfants ont du mal à dormir, qu'ils sont pris de cauchemars, qu'ils font pipi au lit et qu'ils manifestent des réactions inhabituelles depuis les inondations, telles que des cris et des pleurs.

« Mon fils est très traumatisé et ma fille a de la fièvre et de la diarrhée », confie Abdoul Basir, un ouvrier du village de Jar-e-Saifor. « Mon fils crie et veut rester près de moi en permanence. Il me tient toujours la main. »

Les enfants du village de Dara-e Shaikha avaient l'habitude d'étudier sous des tentes, mais ils suivent désormais les cours à l'extérieur, exposés aux éléments, après que les tentes aient été détruites par les inondations. Néanmoins, l'enseignant Abdoul Wahid Samadi est déterminé à poursuivre les cours aussi longtemps qu'il le pourra, afin d'offrir une certaine routine et une structure aux élèves qui souffrent des conséquences des inondations.

« Nous pouvons utiliser cet endroit pendant quelques jours et nous voulons poursuivre leur éducation, mais les élèves tombent malades », explique-t-il. « Certains ont la diarrhée ou des maux de gorge. Nous avons besoin d'aide pour trouver un endroit où les enfants pourront étudier dans des conditions acceptables ». Abdoul Wahid a ajouté que plusieurs familles avaient déjà quitté la région après avoir tout perdu.