10/16/2024 | News release | Archived content
The Federal Chancellor announced a strong economic policy response to current challenges.
Photo : Federal Government/Marvin Ibo Güngör
Juste avant le début du Conseil européen et la visite du président des États-Unis Joe Biden, le chancelier fédéral Olaf Scholz, dans une déclaration de politique générale, a mis en avant la force de l'attachement européen et transatlantique de l'Allemagne. M. Scholz a assuré l'Ukraine et Israël du soutien et de la solidarité allemands.
Il a aussi rappelé dans son discours la nécessité fondamentale de moderniser l'Europe afin de rester compétitifs à l'international. Cela doit « devenir l'un des points centraux du programme de la nouvelle Commission », a-t-il dit devant le Bundestag.
Concernant le développement économique national, le chancelier fédéral a proposé un nouveau programme en matière de politique industrielle. Il a affirmé vouloir convier ce mois-ci à la Chancellerie fédérale les associations industrielles et d'entreprises ainsi que les syndicats, afin de décider des mesures nécessaires.
Au regard de la visite annoncée en Allemagne du président américain Joe Biden, le chancelier a déclaré que l'étroit partenariat transatlantique avec les États-Unis était une constante de la politique étrangère allemande. Ce sont avant tout les États-Unis, en tant que partenaire au sein de l'OTAN, qui symbolisent la paix, la sécurité et la liberté. « Le président américain Joe Biden est aussi à l'origine d'une incroyable amélioration de la coopération ces dernières années », a-t-il ajouté, affirmant se réjouir de la visite de M. Biden.
L'attaque russe contre l'Ukraine est selon le chancelier la plus grande menace pour la sécurité et la paix en Europe depuis plusieurs dizaines d'années. L'Allemagne soutient donc l'Ukraine dans sa défense - et ce sera le cas aussi longtemps qu'il le faudra, a-t-il précisé. Le crédit de 50 milliards de dollars des pays du G7 pour l'Ukraine constitue la base du soutien au pays - y compris pour les prochaines années. Dans le même temps, il faut ouvrir des voies vers la paix. Le chancelier fédéral a répété sa volonté de s'entretenir à ce sujet avec le président Vladimir Poutine, toujours en accord avec l'Ukraine et les plus proches partenaires.
Le chancelier a également rappelé l'attaque du Hamas contre Israël, soulignant le droit d'Israël à se défendre. Le pays peut en cela se reposer sur la solidarité allemande. L'Allemagne maintient également son soutien à Israël sous forme de livraisons d'armes et de matériel militaire. Dans le même temps, le chancelier a souligné que l'on voyait les victimes de tous les côtés et que l'on souffrait avec elles. Pour le gouvernement fédéral, il est donc d'importance capitale qu'une aide humanitaire accrue parvienne à Gaza, que les règles du droit international soient respectées et qu'il subsiste une perspective de solution à deux États.
Pour de plus amples informations sur le soutien de l'Allemagne, rendez-vous sur la page suivante : L'Allemagne se tient aux côtés d'Israël
L'Europe a besoin d'une modernisation de fond pour rester compétitive, selon M. Scholz. « Nous devons nous battre pour chaque emploi dans l'industrie. » Il s'agit de poursuivre le développement du pacte vert pour l'Europe vers un agenda de croissance. Olaf Scholz en a aussi appelé à l'Union européenne pour conclure rapidement de nouveaux accords commerciaux : « Il nous faut beaucoup de nouveaux accords de libre-échange. L'accord avec le MERCOSUR (Marché commun du Sud) doit enfin voir le jour maintenant. »
« En matière de conjoncture, nous ne sommes pas encore là où nous voudrions être », a admis le chancelier. Grâce au pacte pour l'Allemagne, l'on est parvenu à faire progresser beaucoup de choses plus rapidement, notamment le déploiement des énergies renouvelables, des réseaux d'électricité et l'autorisation d'installations industrielles. La stratégie pharmaceutique a aussi déclenché plusieurs milliards d'investissement. L'initiative de croissance du gouvernement fédéral a permis elle aussi, semaine après semaine, que des projets de loi soient soumis au Bundestag. « L'Allemagne est un pays industriel », a affirmé Olaf Scholz. « Et c'est pourquoi nous devons à présent, aux côtés de l'industrie, dont dépendent des millions d'emplois, nous battre pour préserver ce socle de notre prospérité. »
« Notre objectif doit être de construire les meilleures voitures, capables de concourir sur le marché mondial, y compris en ce qui concerne l'électromobilité », a déclaré le chancelier fédéral. Cependant, l'on n'y parvient pas avec des droits de douane, mais par des conditions commerciales équitables. Avec le secteur automobile et d'autres États membres de l'UE, M. Scholz est favorable à la conclusion d'une entente entre la Chine et l'Union européenne.
Le chancelier a annoncé un accompagnement politique du déploiement des énergies renouvelables, ainsi que du réseau d'hydrogène. Il s'agit de trouver des solutions pragmatiques, car les entreprises doivent se maintenir dans la compétition. « Quelque 20 milliards figurent désormais chaque année dans le budget fédéral pour remplacer le prélèvement EEG, afin que celui-ci ne pèse pas sur la population, les PME et les grandes entreprises », a rappelé M. Scholz.