10/31/2024 | Press release | Distributed by Public on 10/31/2024 11:24
A partir du 8 novembre, seuls les piétons, cyclistes et cyclomotoristes pourront emprunter le pont Albert Louppe.
Les précédentes mises en garde n'y ont rien fait : depuis des mois, les conducteurs de voiturettes voire de voitures semblent être de plus en plus nombreux à emprunter le pont Albert Louppe. Et ce alors même que la circulation automobile n'y est pas autorisée. La préfecture du Finistère a donc décidé de passer à la vitesse supérieure, en équipant l'ouvrage, des deux côtés de l'Elorn, d'un système de barrières qui va empêcher la circulation à tout autre qu'aux piétons, cyclistes et cyclomotoristes (jusqu'à 50 cm3).
« Les premiers dispositifs mis en place avaient rapidement été détruits. Et les flux de circulation vont désormais largement au-delà des tolérances qui avaient pu être mises en place », regrette Jean-Philippe Setbon, sous-préfet de l'arrondissement de Brest.
Le « vieux pont » est en effet régulièrement utilisé par des automobilistes voulant éviter les bouchons sur le pont de l'Iroise, quand les voiturettes sans permis, qui ne peuvent emprunter ce dernier, ont fait du pont Albert Louppe leur chemin quotidien vers Brest…
« Le poids de ces véhicules, ajouté à leur vitesse contribue à la dégradation de l'ouvrage », poursuit le représentant de l'Etat. Le pont historique reliant Brest à la presqu'île de Plougastel et au Finistère sud date en effet des années 1920, et se voit ainsi de plus en plus fragilisé.
Sans compter les entorses à la limitation de vitesse constatées fréquemment de la par des conducteurs de voitures ou voiturettes : « Nous avons eu des différends entre piétons et voiturettes, pour des vitesses excessives de ces dernières. Nous souhaitons donc aujourd'hui éviter tout incident ou accident », explique Jean-Philippe Setbon.
C'est ainsi que des plots de béton ont été récemment posés aux entrées du pont, qui viendront, à compter du 8 novembre, supporter une barrière anti-intrusion. Les véhicules motorisés (hors pompiers et gendarmerie qui disposeront d'une clé) devront dès lors trouver une autre route. Le système mis en place pour 15 000 euros est provisoire, et se verra dans un second temps remplacé par un équipement pérenne. La vitesse maximale autorisée sera de 20 km/h.