Experts, Évaluation

Le Hcéres publie la composition du comité d'évaluation du CEA

Publié le 10 septembre 2024

Le comité chargé de l'évaluation du CEA en 2025 rassemble 10 membres reconnus pour leur excellence scientifique et leur expérience de direction d'institutions de recherche et d'innovation, publiques et privées.

• M. Joël MESOT, président de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), président du comité ;
• Mme Caterina BISCARI, directrice d'ALBA Synchrotron, Barcelone ;
• M. Juan FARRÉ, président du Danish Technological Institute (DTI) ;
• Mme Isabelle FUGIER, directrice adjointe des partenariats R&D et de l'engagement des parties prenantes dans la division Vaccins de Sanofi France ;
• M. Harry HEINZELMANN, directeur de la technologie du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) ;
• Mme Céline KERMISCH, chercheuse et enseignante à l'Université libre de Bruxelles (ULB) ;
• Mme Cécile LAUGIER, directrice déléguée Environnement et prospective auprès de la direction de la production nucléaire, EDF ;
• Mme Isabelle MORETTI, chercheuse à l'Université de Pau et des pays de l'Adour et à Sorbonne Université ;
• M. Guillaume POUPARD, directeur général adjoint de Docaposte ;
• M. Helmut SCHOBER, directeur général de l'European Spalliation Source (ESS) à Lund (Suède).

L'évaluation se déroulera en français. Les principales étapes de l'évaluation sont les suivantes :

• février 2024-octobre 2024 : préparation par le CEA de son rapport d'auto-évaluation sur la base du Référentiel d'évaluation des organismes de recherche et de la note « Périmètre et principaux éléments de problématique pour l'évaluation 2025 du CEA » publiée sur le site internet du Hcéres ;
• novembre 2024-février 2025 : travaux préparatoires du comité d'évaluation ;
• 12 au 14 mars 2025 : visite d'évaluation au CEA ;
• été 2025 : publication du rapport d'évaluation.

Joël MESOT

Président du comité d'évaluation

Président de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ - Suisse).

Titulaire d'un doctorat en physique de l'EPFZ (1992), Joël Mesot travaille sur les supraconducteurs à haute température. Après un séjour de recherche à l'Institut Laue-Langevin (ILL), il poursuit ses travaux à l'Institut Paul Scherrer (IPS) à Villigen et à l'Argonne National Laboratory à Chicago. En 1999 il rejoint l'IPS où il dirige à partir de 2004 le laboratoire de diffusion neutronique avant d'assurer la direction de cet Institut de 2008 à 2018. Professeur ordinaire de physique à l'EPFZ depuis 2008, il est nommé président de l'EPFZ en 2019. Au niveau stratégique, il met l'accent sur l'informatique quantique, l'intelligence artificielle et les sciences spatiales, ainsi que sur les sujets liés à la gouvernance et au management des établissements de recherche et d'enseignement supérieur. Joël Mesot reçoit plusieurs prix pour ses travaux scientifiques, dont le prix Latsis de l'EPFZ en 2002. Il est membre de comités consultatifs nationaux et internationaux, notamment du conseil de fondation du Parc suisse d'innovation et du conseil d'administration du Campus for research and technological enterprise (CREATE) à Singapour.

Caterina BISCARI

Directrice d'ALBA Synchrotron (Espagne).

Docteure en physique expérimentale (1982) à l'Università degli Studi de Napoli Federico II, Caterina Biscari est experte dans le domaine des accélérateurs de particules. Après avoir travaillé à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et au Laboratori Nazionali di Frascati (LNF-INFN), elle dirige depuis 2012 ALBA Synchrotron, en Espagne. Entre 2020 et 2021, elle préside la LEAPS (League of European Accelerator-based Photon Sources) où elle est actuellement porte-parole du Groupe stratégique pour l'Espace européen de la recherche. Elle est membre de plusieurs comités et conseils consultatifs internationaux, notamment du Comité des politiques scientifiques du CERN, du conseil d'administration du Stanford Linear accelerator center (SLAC) et du conseil scientifique du Deutsches Elektronen-Synchrotron (DESY).

Juan FARRÉ

Président et directeur général du Danish Technological Institute (DTI - Danemark).

Ingénieur en télécommunications de l'Universitat Politècnica de Catalunya (1989), Juan Farré obtient son doctorat sur les systèmes de fibres optiques à la Technical University of Denmark (DTU) en 1993, puis il travaille sur les systèmes sous-marins à base de solitons au cours de son post-doctorat à la Nippon Electric Company, au Japon (1995). Pendant 25 ans, il acquiert une solide expérience dans la direction de start-ups et d'organisations de recherche technologique dans divers secteurs. Il est président et directeur général de l'Institut Technologique Danois (DTI) depuis 2020. Il est aussi président de l'Association danoise des organisations de recherche technologique, membre fondateur du Centre national de technologie de défense du Danemark et membre du conseil d'administration de l'Association européenne des organisations de recherche technologique (EARTO).

Isabelle FUGIER

Directrice adjointe des partenariats R&D et de l'engagement des parties prenantes dans la division Vaccins de Sanofi France.

Titulaire d'un doctorat en immunologie de l'Université Aix-Marseille (1991), Isabelle Fugier mène un parcours scientifique pendant 15 ans. Ses recherches portent sur l'immunologie, la virologie, l'infectiologie et la transplantation cellulaire. Elle est chercheuse à l'École normale supérieure de Lyon (1992-1994), puis à Schering-Plough à Dardilly (1994-1997) ; elle devient ensuite chef de projet en immunologie et responsable de l'assurance qualité à Syntem (1998-2001). Entre 2001 et 2006 elle est assistant professor à l'Institute for cellular therapeutics, University of Louisville, KY, USA. En 2006, elle rejoint Sanofi en tant que responsable européenne de la stratégie de formation scientifique en recherche et développement (R&D). Depuis 2014, elle est responsable des partenariats en R&D et de l'engagement des parties prenantes dans la division Vaccins de Sanofi France. Dans ce rôle, elle dirige notamment la construction et la mise en œuvre d'initiatives ou de projets collaboratifs stratégiques.

Harry HEINZELMANN

Directeur de la technologie du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM).

Titulaire d'un doctorat en physique expérimentale de l'Université de Bâle (1989), Harry Heinzelmann travaille sur de nouvelles techniques de microscopie qui ouvrent la voie au domaine de la nanotechnologie. Après des post-doctorats à IBM (Californie) et à Rüschlikon (Zürich), il s'intéresse à la transformation des découvertes scientifiques en technologies innovantes. En 1998, il rejoint le CSEM (Suisse) où il développe et aide à structurer l'activité de nanotechnologie. En 2003, il est vice-président Nanotechnology and Life sciences au CSEM. En 2014, il est nommé Chief technology officer du CSEM, coordonnant le programme de recherche de l'ensemble de l'organisation et représentant le CSEM dans plusieurs associations, telles que l'EARTO (association européenne des organisations de recherche technologique) et Switzerland Innovation.

Céline KERMISCH

Chercheuse et enseignante à l'Université libre de Bruxelles (ULB).

Diplômée en génie mécanique (2000) et en philosophie des sciences (2003) à l'Université libre de Bruxelles (ULB), Céline Kermisch est titulaire d'un doctorat en philosophie portant sur le risque et la perception du risque (ULB, 2008). Elle donne des cours à l'École polytechnique de Bruxelles consacrés à l'éthique de l'ingénierie, à l'épistémologie des sciences et des techniques, ainsi qu'aux controverses sociotechniques. Elle exerce également des activités de recherche, de conseil et d'expertise en matière d'éthique, pour la Commission européenne, pour l'ONDRAF/NIRAS (Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, Belgique), ainsi que pour l'IMDR (Institut pour la maîtrise des risques, Paris). Elle est également membre du comité Éthique et Société de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, France).

Cécile LAUGIER

Directrice déléguée en charge de l'environnement et de la prospective auprès de la direction de la production nucléaire d'EDF.

Ancienne élève de l'École normale supérieure et diplômée de l'École des Mines de Paris (1994), Cécile Laugier est ingénieure et biologiste. Après un premier poste dans l'administration en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, elle rejoint EDF en 1999. Elle exerce diverses fonctions d'appui, d'abord en région puis auprès de la présidence du Groupe dans le domaine de l'environnement. Elle exerce successivement la direction de deux centres d'expertise de l'ingénierie nucléaire : le CEIDRE, centre spécialisé dans le domaine des matériaux, puis le SEPTEN, centre d'ingénierie spécialisé dans la conception et les études de sûreté des réacteurs nucléaires. Elle est actuellement directrice déléguée en charge de l'environnement et de la prospective auprès de la direction de la production nucléaire d'EDF.

Isabelle MORETTI

Chercheuse à l'Université de Pau et des pays de l'Adour et à Sorbonne Université.

Docteure en sciences de la Terre de l'Université Paris XI, Orsay (1983) et titulaire d'un doctorat d'État (1987), Isabelle Moretti commence son parcours professionnel à l'Institut français du Pétrole (IFP) en 1987. Son travail couvre la recherche fondamentale et le développement de logiciels professionnels en géologie structurale, en collaboration avec des industriels et des organismes de recherche. Elle rejoint Engie en 2012 où elle devient directrice des technologies, responsable technique en 2016, puis directrice scientifique en 2018. Actuellement, elle dirige à l'Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) une équipe dédiée à la recherche sur l'hydrogène naturel. Elle est vice-présidente du pôle énergie de l'Académie des technologies, et participe à la nouvelle mission de l'Agence internationale de l'énergie dédiée à l'hydrogène naturel. De plus, elle est membre du conseil d'administration de l'Ineris, du pôle Avenia, et de EartH2.

Guillaume POUPARD

Directeur général adjoint de Docaposte.

Ancien élève de l'école polytechnique (1995) et docteur en cryptographie de l'École normale supérieure de Paris (2000), Guillaume Poupard débute son parcours professionnel en 2000 en tant que chef du laboratoire de cryptologie de la Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI) qui deviendra en 2009 l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). En 2005, il rejoint le ministère de la Défense où il se spécialise dans la cyberdéfense, avant d'intégrer en 2010 la Direction générale de l'Armement (DGA) en tant que responsable des pôles sécurité des systèmes d'information et cyberdéfense. En 2014, il prend la direction générale de l'ANSSI, fonction qu'il occupe jusqu'à fin de l'année 2022. En janvier 2023, il rejoint Docaposte en tant que directeur général adjoint en charge notamment des domaines data/IA, cyber et cloud.

Helmut SCHOBER

Directeur général de l'European Spallation Source (ESS - Suède).

Spécialiste de la spectroscopie des systèmes moléculaires, Helmut Schober est docteur en physique de l'Université de Regensburg (1992), où il soutient son habilitation en 2000. Ses recherches portent sur les fullerènes, la dynamique des liquides et des verres, ainsi que sur l'instrumentation neutronique. En 1994, il rejoint l'Institut Laue-Langevin (ILL), d'abord en tant que chercheur en physique, puis comme chef du groupe Temps de vol - Haute résolution (2001). En 2011, il est nommé directeur scientifique et directeur associé de l'ILL et, en 2016, directeur. Depuis 2021, il est directeur général de l'ESS. Helmut Schober est, par ailleurs, ancien président du comité allemand pour la recherche avec les neutrons (KFN), coordinateur de l'Initiative européenne d'Infrastructure intégrée pour les Neutrons et Muons (NMI3 - 2009-2013), et président du conseil scientifique et technique de l'Institut Helmholtz de Geesthacht, en Allemagne (2014-2020). Entre 2019 et 2021, il est président et fondateur de l'Initiative LENS (League of advanced European Neutron Sources).

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• Communiqué de presse - CEA
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