CFIA - Canadian Food Inspection Agency

08/31/2024 | Press release | Distributed by Public on 08/31/2024 16:52

Déclaration à l’occasion du deuxième anniversaire de la publication de l’évaluation par les Nations Unies de la situation des droits de la personne au Xinjiang

Le 31 août 2024 - Ottawa (Ontario) - Affaires mondiales Canada

Affaires mondiales Canada a publié aujourd'hui la déclaration suivante :

« Deux ans se sont écoulés depuis que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a publié une évaluation importante, détaillant les graves violations des droits de la personne dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine. L'évaluation décrit de graves violations des droits de la personne qui ont été commises au Xinjiang et note que l'ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire des Ouïghours et d'autres minorités ethniques musulmanes peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l'humanité.

« Après la publication de l'évaluation, le Canada a appelé le gouvernement chinois à respecter ses obligations internationales en matière de droits de la personne, à répondre aux graves préoccupations soulevées et à donner suite aux recommandations de l'évaluation.

« Deux ans plus tard, la Chine n'a pas pris de mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations, malgré les appels soutenus du Canada, d'autres gouvernements, de spécialistes des Nations Unies, d'organisations de défense des droits de la personne, de groupes de victimes et de la diaspora ouïghoure mondiale.

« Les informations disponibles continuent de faire état de violations systématiques des droits de la personne par les autorités chinoises. Les Ouïghours sont contraints de travailler au Xinjiang et ailleurs en Chine. La pratique religieuse, notamment l'islam, est limitée, les mosquées étant les premières massivement ciblées.

« Les spécialistes de l'ONU ont également exprimé leurs inquiétudes quant au fait que des enfants sont placés de force dans des pensionnats gérés par l'État au Xinjiang et dans d'autres régions de Chine. Au lieu de répondre à ces préoccupations avec transparence, la Chine a nié les conclusions et bloqué les discussions au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.

« La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fait part des préoccupations de son pays à Wang Yi, directeur du bureau de la Commission centrale des Affaires étrangères et ministre des Affaires étrangères de la Chine, et l'ambassadrice du Canada en République populaire de Chine, Jennifer May, en a également fait part à des responsables de la région lors de sa récente visite au Xinjiang.

« Le Canada exhorte la Chine à répondre aux préoccupations soulevées dans l'évaluation de l'ONU et à mettre en œuvre ses recommandations sans délai. En outre, le Canada demande de permettre aux expertes et experts indépendants de l'ONU d'accéder au Xinjiang et à d'autres régions de la Chine afin d'évaluer la situation.

« Le Canada continuera à travailler avec ses partenaires internationaux pour trouver des solutions à la situation au Xinjiang et pour veiller à ce que le gouvernement chinois soit tenu responsable de ses actes. »