12/01/2024 | Press release | Distributed by Public on 12/01/2024 10:01
QUÉBEC, le 1er déc. 2024/CNW/ - En pleine campagne des 12 jours d'action contre les violences faites aux femmes, la porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine, Brigitte B. Garceau, réclame des actions concrètes et rapides de la part du gouvernement de la CAQ.
Faisant état du nombre alarmant de féminicides au Québec qui a déjà atteint la vingtaine en 2024, Mme Garceaumentionne que la lutte contre les violences faites aux femmes est loin d'être gagnée. Les ressources d'hébergement et d'accompagnement sont débordées et n'ont pas les ressources financières ou humaines pour répondre à l'ensemble de la demande.
La députée libérale de Robert-Baldwin déplore que la CAQ manque à son devoir de fournir les ressources nécessaires aux organismes communautaires pour leur permettre de remplir leur mission. Au Québec, chaque jour, 17 femmes en moyenne se voient refuser une place en maison d'hébergement pour victimes de violence conjugale. « Ce sont des femmes qui sont retournées dans la rue ou dans leur milieu de vie violent. C'est inacceptable. », déplore la porte-parole de l'opposition officielle.
Enfin, Mme Garceausouligne que le thème de la campagne du Conseil du statut de la femme de 2024, « Refusons toutes les formes de violence », nous rappelle qu'il y a encore beaucoup à faire sur plusieurs fronts. Considérant les recommandations du coroner dans son rapport de 2022 etsuite aux recommandations détaillées à son plus récent rapport, la semaine dernière, le gouvernement devra s'assurer que tous les intervenants de l'État qui font des interventions auprès des victimes soient outillés et bien formés en matière de violence conjugale et de contrôle coercitif. Le coroner confirme d'ailleurs que le contrôle coercitif est étroitement associé à la plupart des manifestations de la violence conjugale et des féminicides.
« Plus que jamais, en 2024, nous devons tout mettre en œuvre pour combattre toutes les formes de violence faites aux femmes, et ce, dans tous les milieux. Il faut notamment être vigilant face au contrôle coercitif, une forme de violence moins visible, plus insidieuse et dont les effets cumulatifs limitent ou contrôlent les actions de la victime. Cette campagne annuelle doit conduire à des actions tangibles et non seulement de belles paroles et de l'apitoiement. C'est l'occasion parfaite pour la ministre de faire la démonstration que son gouvernement est réellement présent pour les femmes. »
- Brigitte B. Garceau, députée de Robert-Baldwin et porte-parole de l'opposition officielle en matière de condition féminine
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