Jones Lang LaSalle SAS

09/06/2024 | Press release | Distributed by Public on 09/06/2024 04:12

Les marchés tertiaires des métropoles régionales bousculés par le contexte

Les marchés tertiaires des 9 principales métropoles régionales*, après des années record, poursuivent le ralentissement observé au 2ème semestre 2023. Si un rebond est observé au 2ème trimestre à la faveur d'un contexte plus favorable, il ne parvient pas à compenser un début d'année poussif. Avec ~541 000 m² signés, la demande placée affiche un repli de 18 % sur 1 an, ramené à -10 % par rapport à la moyenne décennale tandis que le nombre de signatures se maintient à un bon niveau avec ~1 200 références. Laurent Vallas, Directeur Lyon et Régions chez JLL, souligne : « Ces chiffres nous amènent à plusieurs constats. D'une part, le nombre de signatures démontre la vitalité et l'attractivité des marchés régionaux dans un contexte perturbé. D'autre part, la baisse du volume rappelle que l'incertitude persiste parmi les grands utilisateurs et que la tendance à rationaliser les espaces pousse les entreprises à repenser leur consommation d'espaces ».

Variables de performance ces dernières années, les grandes surfaces (>1 000 m²) ont enregistré un retrait net, mais représentent tout de même près de 50 % des surfaces commercialisées, principalement dans les métropoles de Lille et de Toulouse. Toutefois, le manque d'offres adaptées a freiné ce chiffre à Nantes, où les transactions de plus de 1 000 m² ont représenté seulement 38 % de la demande placée.

En termes d'offre, malgré une progression globale, de nombreuses métropoles font face à une pénurie, en particulier dans le secteur du neuf. La vacance moyenne reste mesurée, à hauteur de 4,9 %.

En ce qui concerne les valeurs locatives, on observe une stabilité du loyer prime sur l'ensemble des métropoles régionales analysées. Celui-ci varie de 220 €/m²/an HT-HC à Nantes à 350 € à Lyon. Quant au loyer pour les surfaces de seconde main, il se négocie en moyenne à 150 € à Rennes et Toulouse, et atteint jusqu'à 229 € dans le centre de Bordeaux.

Laurent Vallas conclut en soulignant que « la détente observée au niveau économique ces dernières mois devrait favoriser une reprise plus vigoureuse des marchés tertiaires régionaux au 2nd semestre. Toutefois, l'instabilité politique pourrait continuer d'instiller l'incertitude et influer sur les marchés ».

*Lille, Lyon, Nice-Sophia Antipolis, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes