Council of Europe

07/05/2024 | Press release | Distributed by Public on 07/05/2024 03:46

La Secrétaire Générale en visite officielle au Mexique

La Secrétaire GénéraleMarija Pejčinović Burić a rencontré la Ministre des Affaires étrangères Alicia Bárcena, la Présidente du Sénat Ana Lilia Rivera et d'autres personnalités de premier plan lors d'une visite officielle au Mexique, à l'occasion du 25e anniversaire de l'octroi à ce pays du statut d'observateur auprès du Conseil de l'Europe.

Faisant le point sur la Déclaration conjointe concernant le « Partenariat stratégique entre le Conseil de l'Europe et le Mexique », les discussions ont mis en lumière le renforcement de la coopération en matière d'égalité de genre, d'intelligence artificielle (IA), de protection des données, de droits de l'enfant, de politiques de lutte anti-drogue et de Programme des Cités interculturelles. Des priorités telles que les suites à donner au Sommet de Reykjavik (notamment par le renforcement de la dimension extérieure du Conseil de l'Europe) et la volonté du Mexique de rejoindre le Registre des dommages pour l'Ukraine ont également été soulignées.

Un échange de vues avec des institutions gouvernementales et des représentants de la société civile était à l'ordre du jour. L'éventuelle adhésion du Mexique à certains traités du Conseil de l'Europe, tels que les Conventions de Lanzarote et d'Istanbul, a été abordée. Ces traités comprennent également les Conventions sur le sport, étant donné leur importance dans le contexte de l'organisation conjointe Canada-Mexique-Etats-Unis de la Coupe du monde de football masculin de la FIFA en 2026. L'excellente coopération dans le cadre du Groupe Pompidou a également été soulignée, tout comme l'ouverture à la signature de la Convention sur l'IA le 5 septembre 2024 à Vilnius.

Marija Pejčinović Burić a également pris la parole lors de la cérémonie de clôture de la Troisième conférence ministérielle des politiques étrangères en faveur des femmes, où elle a déclaré ceci : « La Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique vise à prévenir la violence, à protéger ses victimes et à aider à poursuivre les auteurs d'infractions. Le traité d'Istanbul, qui est en vigueur depuis dix ans maintenant, reconnaît que la violence marque, intimide et inhibe ses victimes, sapant leur liberté, leur sécurité et leur potentiel. Tant qu'il n'y sera pas mis un terme - et il faut y mettre un terme - il ne sera pas possible de parvenir à une véritable égalité entre les femmes et les hommes ».