Asbl, nouveaux membres, appel au monde politique : DigitAll franchit une étape supplémentaire de son histoire

Déclaration fiscale, achat d'un ticket pour une activité culturelle, prise de rendez-vous médical, communication avec l'administration ou un service après-vente… Face à une société qui se digitalise tant et plus, les laissés-pour-compte du numérique peinent de plus en plus à se retrouver dans la jungle digitale.

Contrairement aux idées reçues, les personnes âgées ne sont pas les seules vulnérables. Comme le mentionne la Fondation Roi Baudouin dans son dernier rapport sur l'inclusion numérique, 40 % de la population belge se trouvent aujourd'hui en « situation de vulnérabilité numérique ». Cette exposition aux risques d'exclusion numérique se traduit aussi bien par l'absence d'outils de connexion que par le manque de compétences numériques, qui peut engendrer stress numérique ou plus simplement peur de l'inconnu.

Dans l'absolu, cette course à la digitalisation vise à faciliter la vie de tout un chacun. Mais ce tableau idyllique se transforme vite en parcours du combattant pour toute une partie de la population. Phénomène contre lequel DigitAll s'attelle à lutter depuis 2020.

En pleine pandémie de COVID-19, qui a servi d'accélérateur pour la digitalisation dans de nombreux secteurs, BNP Paribas Fortis s'inquiète du fossé qui se creuse entre ceux qui sont montés dans le train de la digitalisation et ceux qui sont restés à quai. Les bases de DigitAll sont ainsi posées.

Après la pandémie, en septembre 2021, la Vice-Première ministre Petra De Sutter ainsi qu'une trentaine d'entreprises privées dont Accenture, et d'organisations sociales se joignent au projet et signent une charte reprenant 9 engagements pour combler la fracture numérique.