10/18/2023 | Press release | Distributed by Public on 10/17/2023 13:45
Publié le
18
oct. 2023
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La négociation du salaire à l'embauche est devenue plus exigeante, et en particulier pour les postes de cadres en forte tension. Face à des candidats et candidates en position de force, les recruteurs ont dû s'adapter.
Lors des entretiens de recrutement avec un futur employeur, 6 cadres sur 10 (59 %) cherchent à négocier leur salaire. Dans les métiers en tension, comme par exemple développeur web, cette négociation salariale est anticipée par les entreprises.
Par ailleurs, au-delà du salaire fixe, plus d'un tiers (36 %) des cadres ont également essayé d'obtenir d'autres avantages, financiers ou en nature.
Les femmes cadres saisissent un peu moins souvent l'opportunité de négocier que leurs homologues masculins (55 % vs 61 %). Elles sont notamment beaucoup plus nombreuses que les hommes cadres à penser que leur profil ne présentait pas les atouts suffisants pour être en position de force : 16 % des femmes cadres admettent ne pas oser négocier (vs 11 % des hommes cadres). Et 20 % des femmes cadres estiment ne pas avoir les atouts suffisants pour négocier (vs 7 % des hommes cadres).
Face au manque de candidats et candidates en adéquation avec leurs besoins, les recruteurs sont disposés à revoir le salaire. Pour preuve, 65 % des cadres ayant négocié ont obtenu le salaire demandé ou un salaire supérieur.
Leurs arguments : leur expérience professionnelle ou leur ancienneté́ dans le métier (57 %), l'expertise qu'ils pourraient apporter (55 %), leur salaire précédent (45 %). Lors du processus de recrutement, les entreprises abordent en premier le sujet en demandant aux candidats leurs prétentions salariales (91 %) et/ou leur salaire précédent ou actuel pour les cadres en poste (59 %), même si la véritable négociation se déroule le plus souvent après les premiers entretiens.
Seuls 12 % des cadres préfèrent aborder d'eux-mêmes la question dès le début du processus de recrutement, afin de ne pas perdre de temps.
Attention, évoquer le sujet du salaire trop tôt, être trop rigide dans l'échange ou mettre en avant des éléments liés à sa vie personnelle, peut conduire à l'échec de la négociation, voire à un échec du recrutement lui-même.
La présence du salaire dans l'offre d'emploi peut servir de base à la négociation. L'Apec recommande d'ailleurs aux recruteurs de privilégier la transparence et d'indiquer la rémunération proposée (en valeur ou une fourchette) dès la publication de l'offre. En 2022, le salaire était affiché dans 53 % des offres Apec. Ces offres ont reçu en moyenne 40 % de candidatures en plus vs celles qui ne mentionnaient aucun salaire.
Mendrika Lozat
Responsable relations médias
06 74 94 76 24 EmailCommuniqué de presse
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