Thani Mohamed-Soilihi annonce la préparation du sommet 'Nutrition pour la croissance' (31 octobre 2024)

A Washington, le Secrétaire d'état chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi, a annoncé la préparation du sommet « nutrition pour la croissance » qui sera organisé à paris en mars 2025, à l'occasion de son évènement dédié à la mobilisation des banques de développement en vue du « N4G ».

En marge des assemblées annuelles du fonds monétaire international et de la banque mondiale, le Secrétaire d'Etat Thani Mohamed-Soilihi a organisé un évènement intitulé « Les banques de développement pour la Nutrition : en route vers le Sommet N4G », dans la perspective du Sommet « Nutrition pour la Croissance », dit N4G, qui se tiendra à Paris, les 27 et 28 mars prochains.

Ce sommet interviendra dans un contexte où 2,8 milliards de personnes n'ont pas accès à une alimentation saine. La malnutrition est responsable de près de la moitié des décès d'enfants de moins de 5 ans. Réciproquement, chaque euro investit pour la nutrition génère en moyenne vingt-trois euros de richesse à moyen terme, quand l'inaction en matière de lutte contre la malnutrition et l'insécurité alimentaire coûte 761 milliards de dollars par an en richesses non produites.

Le Secrétaire d'Etat a réaffirmé que la sécurité alimentaire et la lutte contre la malnutrition contribuent à la sécurité internationale et constituent de puissants leviers de croissance économique. Pour cette raison, il souhaite faire de l'échéance « N4G » de Paris en 2025 un moment phare de la mobilisation des banques de développement et de l'ensemble des partenaires du monde économique pour atteindre l'objectif de mettre fin à la malnutrition.

Pour le Secrétaire d'Etat Thani Mohamed-Soilihi, « Préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans un monde en crise est non seulement un enjeu de solidarité et d'humanité, mais aussi un pari sur l'avenir : un euro investi dans la nutrition génère 23 euros de richesse. Sur le long terme, dans le contexte climatique que nous connaissons, c'est aussi prévenir les crises migratoires ».