08/13/2024 | Press release | Distributed by Public on 08/13/2024 16:16
Suite à la recrudescence mondiale de la coqueluche, la surveillance épidémiologique du pays a permis la détection de 27 cas confirmés à Tahiti depuis le 14 juin 2024, dont 13 de moins d'un an (10 de 6 mois ou moins). Quatre enfants ont nécessité une hospitalisation dont 3 nourrissons de moins de 3 mois. La survenue récente de ces cas durant ces dernières semaines témoigne d'une circulation soutenue de la bactérie dans la population et d'un début probable d'épidémie.
Dans ce contexte, Cédric MERCADAL, ministre de la Santé, en charge de la Prévention et de la Protection sociale généralisée, a demandé à l'Agence de Régulation de l'Action Sanitaire et Sociale (ARASS) d'organiser et piloter une cellule de gestion d'alerte afin de coordonner la réponse, d'élaborer les actions à mener pour ralentir la transmission de l'infection et de limiter son impact sur la population et le système de santé.
Cette réunion a marqué la première session de travail conjointe avec l'ensemble des partenaires de la Santé, comprenant des représentants de la Direction Générale de l'Éducation et des Enseignements (DGEE), la direction du Travail, la direction de la Santé, du Centre Hospitalier de la Polynésie française (CHPF), l'Institut Louis-Malardé (ILM), la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS), les professionnels de santé libéraux (médecins, pharmaciens, sage-femmes), des crèches-garderies et pouponnières ainsi que la commune d'Arue.
Cette maladie respiratoire hautement contagieuse présente un risque important, en particulier pour les nourrissons et les personnes dont le système respiratoire ou immunitaire est affaibli. Les premiers symptômes de la coqueluche sont similaires à ceux d'un rhume banal, notamment un écoulement nasal, une légère fièvre et une toux légère. Cependant, des quintes de toux sévères peuvent se développer après une à deux semaines. C'est cette toux violente et incontrôlable qui peut rendre la respiration difficile. La coqueluche est ainsi particulièrement dangereuse pour les bébés et les jeunes enfants, pouvant entraîner de graves complications, voire la mort.
La vaccination reste la mesure la plus efficace pour prévenir la coqueluche. Ainsi, les autorités sanitaires encouragent la population à redoubler de vigilance, à se protéger, et à protéger, en particulier, les personnes les plus vulnérables, les nourrissons notamment.
Pour cela, des mesures simples peuvent être prises individuellement et collectivement. Ces mesures s'appliquent également à la prévention d'autres maladies et servent de rappel général en cette période de rentrée scolaire :
Restons vigilants et agissons ensemble. La lutte contre les maladies contagieuses est une responsabilité individuelle et collective.