11/26/2024 | Press release | Distributed by Public on 11/27/2024 03:54
Commentant les plans de dépenses nationaux approuvés aujourd'hui par la Commission européenne, le secrétaire confédéral de la CES, Ludovic Voet, a déclaré : " Ces plans ne correspondent en rien aux défis économiques auxquels l'Europe, ses industries et ses travailleurs sont confrontés :
"Ces plans n'ont rien à voir avec les défis économiques auxquels l'Europe, ses industries et ses travailleurs sont confrontés.
"Quelques semaines après que Mario Draghi ait déclaré que l'Europe devait augmenter ses investissements de 800 milliards par an, il n'y a aucun signe dans ces plans de l'offensive d'investissement nécessaire pour protéger les emplois de qualité menacés dans toute l'Europe aujourd'hui et pour garantir que nos économies restent compétitives à plus long terme.
"Au lieu de cela, l'austérité se poursuit sans relâche par des coupes dans les services publics, la protection sociale et les retraites. La vie des travailleurs sera de plus en plus dure, tandis que l'absence de réformes fiscales progressives, à l'exception de l'Espagne, signifie que les grandes entreprises et les particuliers les plus riches ne paieront pas un euro de plus.
"Ces plans nationaux décevants auraient pu être évités si les États membres et la Commission avaient impliqué les partenaires sociaux dans leur préparation, comme les syndicats et les représentants des entreprises l'ont demandé conjointement le mois dernier.
"Ces plans montrent une fois de plus que le pacte de stabilité et de croissance impose des restrictions autodestructrices aux dépenses des États membres. L'Europe a besoin d'une politique fiscale qui encourage l'investissement, donne la priorité au bien-être des travailleurs et protège la planète".