11/22/2024 | Press release | Distributed by Public on 11/22/2024 05:43
Mille jours après le début de l'invasion russe en Ukraine, la CSI réaffirme avec force sa solidarité avec les travailleurs ukrainiens et leurs syndicats.
22-11-2024
Le secrétaire général de la CSI, Luc Triangle, a déclaré : « Mille jours d'agression, d'invasion, de terreur, de destruction et de guerre inacceptables. Nous condamnons cette invasion, qui continue d'avoir des répercussions dévastatrices sur la population civile et la communauté syndicale. La résilience des travailleurs ukrainiens et de leurs syndicats face à une telle adversité est remarquable. »
Malgré les initiatives internationales visant à restaurer la paix, l'offensive militaire se poursuit, mettant en péril l'ensemble de la population ukrainienne. Les attaques ciblant les infrastructures critiques, les bâtiments résidentiels, les établissements scolaires, les hôpitaux et les institutions sociales ont engendré des souffrances considérables à travers le pays et constituent des violations flagrantes du droit international humanitaire. Les travailleurs et leurs familles doivent faire face à des coupures d'électricité contraintes et forcées, alors qu'un hiver glacial les attend et que plusieurs années seront nécessaires pour redresser le pays.
Durement touchés, les syndicats ukrainiens déplorent d'innombrables morts ou blessés parmi leurs membres, tandis que leurs bureaux et installations ont été détruits, privant les travailleurs de leurs services de soutien essentiels. Les déplacements économiques ont également causé la perte de nombreux emplois, aggravant ainsi la situation de nombreuses familles ukrainiennes.
Le secrétaire général de la CSI, Luc Triangle, a ajouté : « À l'heure du redressement du pays, il sera impératif que l'Organisation internationale du Travail (OIT) joue un rôle central dans l'orientation des efforts de reconstruction, en veillant à ce qu'ils soient ancrés dans les principes du travail décent et de la justice sociale. »
La CSI souligne l'importance d'adhérer à la Recommandation 205 de l'OIT sur l'emploi et le travail décent pour la paix et la résilience (2017), qui préconise ce qui suit :