Armée de l'Air et de l'Espace

10/12/2024 | News release | Archived content

Ascension du Kilimandjaro : le sergent-chef Lucas, pompier de l’air sur la base aérienne de Solenzara, nous parle de son aventure

Ascension du Kilimandjaro : le sergent-chef Lucas, pompier de l'air sur la base aérienne de Solenzara, nous parle de son aventure

Direction : Air / Publié le : 10 décembre 2024

Du 4 au 10 novembre 2024, deux pompiers de l'air de la base aérienne (BA) 126 de Ventiseri-Solenzara se sont lancés à la conquête du mythique Kilimandjaro. À peine rentré de ce périple et déjà reparti en Lituanie en opération extérieure, le sergent-chef Lucas est revenu sur cette formidable aventure.

Lucas, Sébastien, Pierre et leurs guides au sommet du Kilimandjaro
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Lucas, Sébastien, Pierre et leurs guides au sommet du Kilimandjaro

Quand certains se demandent quelle sera leur prochaine destination paradisiaque pour les vacances, d'autres comme le sergent-chef Lucas, le caporal-chef Sébastien, pompiers de l'air sur la BA 126, et Pierre, pompier de Paris, entreprennent le plus grand défi sportif de leur vie. On est alors en janvier 2024 et les trois amis se lancent alors à la conquête du Kilimandjaro.

Le sergent-chef Lucas et le caporal-chef Sébastien, pompiers de l'air sur la BA 126
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Le sergent-chef Lucas et le caporal-chef Sébastien, pompiers de l'air sur la BA 126

Chef, comment se prépare-t-on à gravir le plus haut sommet d'Afrique ?

Pour commencer, il faut savoir que mes collègues et moi-même étions tout à fait novices dans le domaine de l'alpinisme. Après plusieurs recherches, notre principale source d'inquiétude était le mal des montagnes, un syndrome dû à l'altitude et au manque d'oxygène. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose qui peut s'anticiper, chacun le ressent à sa manière, nous nous sommes donc entraînés sur ce que l'on pouvait préparer. À partir de septembre, nous avons enchaîné randonnées (sur le mythique GR 20), renforcement du bas du corps et séances de cardio avec un masque d'altitude (qui permet de simuler un environnement avec moins d'oxygène).

Après des mois de préparation et d'entraînement, vient donc le jour J…

Sur place, nous avons été accueillis par l'équipe de guides et de porteurs qui allaient nous suivre tout le long de l'ascension. Nous avons choisi de passer par la voie Machame, qui ne comprend pas de refuge. Nous devions donc toujours nous déplacer avec notre campement. Le périple dure en moyenne sept jours. Les premiers jours, nous sommes encore dans la jungle et il fait chaud, donc c'était plutôt facile. Mais, assez vite, nous passons la barre des 2 800 mètres. Là, on se rend compte qu'il fait déjà très froid et nous sommes pourtant censés monter à plus de 5 000 mètres. La suite se passe plutôt bien. Au bout du troisième jour, nous nous atteignons une altitude où l'on peut commencer à ressentir le mal des montagnes. De mon côté, je n'ai pas eu de problème, mais mon collègue des pompiers de Paris a connu quelques difficultés. Tous les soirs, nous faisions un check avec notre guide pour surveiller notre taux d'oxygène dans le sang.

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Les trois amis ont gravi le Kilimandjaro en six jours

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Et qu'est-ce que l'on ressent une fois en haut ?

Pour nous, le vrai moment de libération a été une fois de retour en bas. Car on oublie souvent qu'une fois arrivés en haut, il faut encore compter deux jours pour redescendre. Au sommet, bien que la vue soit magnifique, il faisait extrêmement froid et les symptômes de mes collègues étaient de plus en plus importants. Nous avons donc pris un quart d'heure pour admirer la vue et nous avons entamé la descente. Au fur et à mesure, mes collègues allaient mieux et, au bout d'une journée, nous sommes parvenus au camp de base qui était à 1 800 mètres. Et je pense que c'est uniquement à ce moment précis que nous avons pris conscience de ce que nous venions de réaliser.

Lucas, Sébastien et Pierre lors de l'ascension du Kilimandjaro
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Lucas, Sébastien et Pierre lors de l'ascension du Kilimandjaro

Mise en avant Une aventure sportive et humanitaire
Au-delà du défi sportif, les pompiers sont également venus en Afrique avec un objectif précis, celui de venir en aide aux populations locales. Après s'être rapprochés de l'Association d'aide au développement pour les jeunes Tanzaniens (AADJT), Lucas, Sébastien et Pierre ont décidé de faire une levée de fonds afin de soutenir le projet d'une école. Grâce au soutien de la base aérienne 126 et de partenaires locaux, les trois sportifs sont parvenus à rassembler 7 000 euros. Une somme inespérée pour ces novices du monde associatif. Après leur périple au sommet du Kilimandjaro, ces derniers ont eu la chance d'aller visiter la nouvelle école et rencontrer les jeunes Tanzaniens au cours d'un match de football.
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La nouvelle école au pied du Kilimandjaro

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Le témoignage complet du sergent-chef Lucas est à retrouver dans le magazine Air actualités de février 2025