Plus de 80 chèvres et 2 moutons saisis en vertu de la loi sur le bétail errant 18 novembre 2024 — Sherbrooke (Île du Prince Édouard)

Le 15 novembre 2024, des membres de la GRC de Prince Est et des représentants du ministère de l'Agriculture de l'Î.-P.-É., y compris le drover provincial, se sont rendus sur une propriété à Sherbrooke et ont saisi plus de 80 chèvres et 2 moutons en vertu de la Stray Livestock Act (loi sur le bétail errant). Le propriétaire laissait les chèvres quitter sa ferme pour se rendre dans un champ de maïs voisin. Après plusieurs incidents récents, les chèvres et les moutons ont été saisis en vertu de la Loi sur le bétail errant après avoir été découverts une fois de plus en liberté.

La loi provinciale sur le bétail errant stipule ce qui suit :

Un agent de la paix qui croit que du bétail est en liberté dans la province peut capturer le bétail ou demander à un conducteur de bétail de capturer et de mettre en fourrière le bétail, si

(a) le propriétaire n'est pas connu ou ne peut être trouvé rapidement ;

(b) le propriétaire est connu mais ne prend pas rapidement le contrôle du bétail ; ou

(c) le propriétaire est connu mais il a laissé le bétail en liberté à trois reprises ou plus au cours d'une période de 30 jours.

« Au cours du week-end, des mesures nécessaires ont été prises en vertu de la loi provinciale sur le bétail errant pour saisir des dizaines d'animaux qui avaient été laissés en liberté », a déclaré le caporal Gavin Moore, responsable des relations avec les médias de la GRC de l'Î.-P.-É. « Cette mesure a été prise pour aider à protéger notre communauté et les animaux », a ajouté le caporal Moore. Il ajoute que « la GRC de l'Î.-P.-É. s'occupe périodiquement de bétail en liberté. Dans la plupart des cas, les problèmes sont résolus sans incident, mais dans de rares cas comme celui-ci, la police fait appel à l'expertise du ministère de l'Agriculture de l'Î.-P.-É. pour procéder à des saisies. »

Les animaux errants peuvent constituer un danger pour les automobilistes et pour les animaux eux-mêmes. Ils peuvent constituer une nuisance pour les voisins et endommager les champs d'autres agriculteurs. L'enquête sur cet incident se poursuit.