Renouvellement du conseil spécialisé 'grandes cultures' de FranceAgriMer

Le conseil spécialisé « grandes cultures » de FranceAgriMer, renouvelé par arrêté du 9 septembre 2024 pour une nouvelle mandature de 5 ans, s'est réuni le 18 septembre afin d'élire ses futurs président et vice-président, dont la nomination devra être officialisée par arrêté ministériel.
Le bilan de la qualité des blés récoltés en 2024 et les perspectives de commercialisation des céréales françaises en 2024/25 ont également été abordées à l'occasion de cette première réunion, présidée par la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises du Ministère en charge de l'agriculture.

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Élections en vue de la nomination des président et vice-président du conseil « grandes cultures » renouvelé de FranceAgriMer

Le conseil spécialisé « grandes cultures » de FranceAgriMer a été renouvelé pour une nouvelle mandature de 5 ans par arrêté du 9 septembre 2024, publié au Journal Officiel de la République Française le 11 septembre dernier.

Réunie le 18 septembre sous la présidence de la DGPE (direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises du Ministère en charge de l'agriculture), cette instance d'échanges et de dialogue entre les professionnels et les pouvoirs publics, a procédé à l'élection de ses futurs président et vice-président, dont les nominations devront être officialisées par arrêté ministériel.

Benoît Piètrement, agriculteur dans la Marne, président de l'union de coopératives Novagrain et vice-président de l'Association générale des producteurs de blé, a été proposé par les membres du conseil spécialisé « grandes cultures » à la présidence de l'instance.

Antoine Henrion, agriculteur bio en Moselle et vice-président de la Fédération des producteurs d'oléagineux et de protéagineux ainsi que de Terres Univia, l'interprofession des huiles et protéines végétales est, pour sa part, proposé à la vice-présidence du conseil.

Bilan de la qualité des blés français récoltés en 2024

La récolte française de blé tendre engrangée en 2024 est désormais estimée à moins de 26 Mt (millions de tonnes) par le service statistique du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, en raison du repli des surfaces et des rendements, provoqué par des pluies incessantes tout au long de la campagne culturale.

En dépit de poids spécifiques plus faibles qu'à l'accoutumée et d'un taux de protéines national dans la moyenne à 11,4 %, suite au lessivage des sols par les pluies, la qualité boulangère des blés tendres français récoltés cette année s'avère très bonne, révèle l'enquête conjointe menée par FranceAgriMer et Arvalis à partir de leurs analyses de laboratoire effectuées sur 566 échantillons représentatifs prélevés à travers toute la France.

Le travail de tri, de nettoyage et d'assemblage réalisé par les collecteurs et les silos portuaires permettra en outre de corriger certains critères technologiques, en particulier les poids spécifiques des blés proches de 76 kg/hl, pour constituer des lots répondant aux exigences des cahiers des charges des acheteurs, notamment des importateurs.

Pour en savoir plus, consultez le diaporama sur la qualité des blés récoltés en 2024, présenté en conseil spécialisé.

Perspectives de commercialisation des céréales françaises en 2024/25

Suite aux nouvelles estimations de production publiées par Agreste le 17 septembre 2024 et à la révision à la baisse des stocks de la précédente campagne encore détenus par les collecteurs, les disponibilités françaises de blé tendre sont désormais prévues à un peu moins de 27 Mt pour la campagne de commercialisation 2024/25.

Pour l'heure, les utilisations de blé tendre sur le marché français sont prévues à 13,8 Mt par FranceAgriMer, en léger repli par rapport à la précédente campagne, notamment à destination de l'alimentation animale, compte-tenu de la bonne récolte attendue en maïs.

Les exportations françaises de blé tendre pourraient atteindre 10 Mt, dont 60 % vers nos partenaires européens et 40 % hors Union européenne.

Les exportations françaises d'orge sont également prévues en repli à 5 Mt, notamment à destination des pays tiers (2,2 Mt), en raison de disponibilités plus faibles qu'en 2023, suite aux intempéries.

En revanche, la récolte de maïs grain, plus tardive, s'annonce abondante. Avec des disponibilités proches de 14 Mt pour le marché, les utilisations de maïs pour l'alimentation animale sont attendues en hausse par rapport à la précédente campagne, sur le marché intérieur français comme à l'exportation.

Pour en savoir plus, consultez les nouveaux bilans prévisionnels de FranceAgriMer pour 2024/25 ainsi que le diaporama sur la conjoncture céréalière aux niveaux mondial, européen et français, débattu au conseil spécialisé du 18 septembre 2024.